Pour sa deuxième saison dans la peau de l’inspecteur Caïn, Julien Baumgartner prend ses aises et explore plus que jamais l’humour noir et la mauvaise foi de son personnage.
Que nous réserve cette huitième saison de Caïn ?
Julien Baumgartner : Beaucoup de rebondissements ! Les intrigues se sont bonifiées, les scénarios sont bien ficelés, les guests nombreux. Cette saison m’a énormément plu. Il est question de magie, de musique, de réseaux sociaux… Les thématiques sont très variées et les crimes un prétexte pour parler d’émotions et de sentiments.
C’est votre deuxième tour de piste. Il a fallu confirmer l’essai ?
Pas du tout ! J’étais déjà à l’aise lors du premier ! J’ai été immédiatement accepté par la famille Caïn. Malgré le trac des débuts, j’ai trouvé ma place très vite.
Êtes-vous toujours heureux de ce que Caïn vous apporte ?
Bien sûr ! Ce genre de personnage, c’est un cadeau pour un comédien. Les séries autour du handicap sont rares. C’est une énorme liberté de jouer en fauteuil roulant. C’est comme un costume. Je me sens masqué, je m’autorise plus de choses. C’est paradoxal, car, dans la vie, un fauteuil roulant n’est pas synonyme de liberté. En tant que comédien, je l’ai apprivoisé. C’est ma monture.
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Que pensez-vous avoir apporté à ce personnage ?
Cette seconde saison a été une libération pour moi. Elle m’a permis d’aller encore plus loin dans les propositions de jeu, avec davantage d’originalité et d’audace. Caïn est un caméléon. Il passe de l’autorité à l’immaturité en un rien de temps. On peut tout se permettre avec ce personnage.
Où en est le trio amoureux Caïn, Legrand (David Baïot) et Lucie ( Julie Delarme) ?
C’est de pire en pire ! (Rires) Jusqu’à ce que Lucie prenne une décision radicale. Mais la vie continue. Camille (Natacha Krief, ndlr), la fille de Caïn, va alors prendre le relais au sein de la brigade et mettre des bâtons dans les roues de son père. (Rires) La série deviendra plus chorale : tous les rôles prendront de l’ampleur après la décision de Lucie.
Dans le premier épisode de ce soir, Caïn est confronté au milieu de l’armée : tout ce qu’il aime !
Oui ! C’était très drôle à jouer. Nous avons tourné dans les locaux d’un régiment d’artillerie, à Hyères, avec de vrais militaires. Nous avons fichu un peu le bazar à notre arrivée. Dans certaines scènes, les militaires jouaient les figurants pendant que je passais entre eux avec mon fauteuil roulant en leur faisant des grimaces !
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Dans les deux épisodes de ce soir, vous jouez au côté d’Elsa Lunghini. Comment l’avez-vous accueillie sur le tournage ?
Très bien. C’est une belle rencontre. Elle joue Marie Saint-Hilaire, la chef de section, et également sa soeur jumelle, Charlotte. C’est un rôle complexe, mais elle s’en est très bien sortie. Un midi, les militaires avaient prévu de reprendre l’une de ses chansons en canon. Mais nous avons fini de tourner plus tard que prévu. Quel dommage d’avoir manqué cela ! (Rires)
L’année dernière, David Baïot a tourné Les Crevettes pailletées, de Maxime Govare et Cédric Le Gallo. Vous profitez aussi des moments de pause pour voguer ailleurs ?
Non, j’en profite pour vivre de bons moments entre amis. Je ne cherche pas à enchaîner les rôles à tout prix.
Caïn : tous les vendredis à 21h05 sur France 2
Interview Amandine Scherer
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