Ce jeudi 23 janvier 2020, « Envoyé spécial » revient en force sur France 2 à l’occasion des 30 ans du programme. Alors que les anciens présentateurs emblématiques sont invités à replonger dans leurs souvenirs, Guilaine Chenu et Françoise Joly n’ont quant à elles pas été conviées.
Envoyé spécial à 30 ans ! Autant d’années de reportages chocs et émouvants où la liberté de ton et le professionnalisme ont toujours été de mise. Pour célébrer cet anniversaire comme il faut, France 2 consacre sa soirée ce jeudi 23 janvier 2020 à revivre les plus grands moments du programme d’investigation. Pour l’occasion, la chaîne a fait appel à ses présentateurs emblématiques, à savoir les fondateurs Bernard Benyamin et Paul Nahon et, bien entendu, celle qui est aux commandes actuellement Élise Lucet. En revanche, l’ancien duo formé par les journalistes Guilaine Chenu et Françoise Joly n’apparaîtra pas à l’écran. Pourtant, les deux femmes ont présenté Envoyé spécial de 2001 à 2016, avant d’en être écartées dès l’arrivée de Michel Field à la direction de l’information de France Télévisions.
Nos confrères du Figaro se sont intéressés à cette absence troublante, alors que Bernard Benyamin et Paul Nahon ont eu le droit à passer « une dizaine de minutes sur le plateau » lors de l’enregistrement. Mais à en croire Élise Lucet, aucune tension ne serait à l’origine de cette décision. « En plateau, nous les avons chaleureusement remerciées pour leur travail. Et elles ont été associées à la préparation. La star d’Envoyé spécial, c’est le reportage » assure-t-elle. Dans les colonnes du journal, Françoise Joly a elle aussi voulu désamorcer la polémique en vue. « On a passé seize années extraordinaires, le reste n’a pas d’importance. »
Et effectivement, malgré un départ douloureux, Guilaine Chenu et Françoise Joly ne gardent que des bons souvenirs de leur temps à l’écran. « Envoyé spécial était le rendez-vous d’histoire avec un grand H. Un rendez-vous à hauteur d’hommes et de femmes avec des hommes et des femmes qui incarnaient cette histoire, qui pouvaient l’autopsier, la décrypter telle qu’elle s’est produite en revenant sur des moments qui ont marqué l’humanité dans ce qu’elle avait de plus sombre parfois » estime Françoise Joly. Même son de cloche du côté de son ancienne collègue, qui souligne la « permanence des sujets » traités au fil des années ainsi que le caractère « profondément humaniste » du magazine.
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