Depuis quelques années, on nous parle du phénomène du « Blue Monday », ce 3ème lundi de janvier qui serait le plus déprimant de l’année. Rassurez-vous, tout ceci n’est pas à prendre au sérieux. On vous explique.

Le mois de janvier n’est pas forcément le plus simple à vivre. Les fêtes sont finies, une nouvelle année commence, des bonnes résolutions doivent être tenues… et tout cela peut être un terreau propice à un petit coup de déprime.
Ce qui nous amène à évoquer le phénomène dit du « Blue Monday » qui correspondrait au troisième lundi du mois de janvier, censé être le plus déprimant !

Mais tout cela n’est qu’une supercherie et surtout, aucune étude sérieuse n’a jamais prouvé qu’il y avait un lundi de ce type que nous subirions plus qu’un autre. Comme le rappelle le Guardian, ce « Blue Monday » est en réalité l’invention de Cliff Arnall, psychologue donnant quelques cours du soirs à l’université de Cardiff.

Mais surtout, ce concept du « blue monday » est une commande de l’agence de voyage Sky Travel, qui a voulu tenter un coup marketing en faisant appelle à ce psychologue. Plutôt réussi me direz vous, mais ceci n’a aucune valeur scientifique. Le psychologue Cliff Arnall a lui même révélé il y a dix ans, qu’il n’y avait absolument rien de scientifique dans son « équation« .

Le journal le Guardian a interrogé le chercheur en neurosciences, Dean Burnett, qui met en garde les lecteurs sur ce genre d’études loufoques :

Ce genre de calculs menace la compréhension que le public a de la science et de la psychologie. C’est également irrespectueux envers ceux qui souffrent de vraie dépression, car cela sous-entend qu’il s’agit d’une expérience temporaire et mineure, dont tout le monde souffre

Vous pouvez tout a fait sentir un petit coup de déprime en ce lundi 20 janvier, mais il n’est pas dû au Blue Monday.

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