Partenaire d’Olivier Marchal dans Les Rivières pourpres, lundi 20 janvier à 21 h 05 sur France 2, Erika Sainte incarne le personnage de Camille. L’occasion de faire connaissance avec cette comédienne belge de 38 ans.
Le succès des Rivières pourpres tient beaucoup à l’alchimie du duo que vous formez avec Olivier Marchal. Comment l’expliquez-vous ?
Erika Sainte : Elle fonctionne car on est vraiment d’égal à égal. C’est tellement plus facile pour travailler ! Les courbettes, ça va bien deux jours mais ça devient vite fatigant. Je préfère garder mon énergie à jouer quand les caméras tournent. Après la série, Olivier m’a proposé un rôle dans son film Bronx (le tournage s’est achevé à l’automne, ndlr). C’était intimidant pour nous deux, car c’est la première fois que l’on se retrouvait en dehors des Rivières.
Une grande intensité se dégage de votre jeu, comme si vous n’aviez ni pudeur, ni ego devant la caméra…
Parce que je n’essaie pas de comprendre ce que les gens pensent ou veulent de moi, mais juste de donner le meilleur ce que je suis. C’est très compliqué de vivre avec beaucoup d’ego dans ce monde !
Le public français vous a découverte avec cette série, qu’en est-il en Belgique où vous menez aussi une carrière ?
C’est rigolo car en France, je suis surtout connue à la télévision, alors qu’en Belgique, je suis associée au monde du cinéma. Cela fait seize ans que je suis sortie de l’école de théâtre et que je travaille.
Et quand vous ne travaillez pas, que faites-vous ?
D’abord je profite de ma fille de 12 ans, car c’est un métier qui est très chronophage. Ensuite, après avoir coréalisé un film sur un artiste plasticien, j’ai très envie de récidiver derrière la caméra, mais en prenant le temps.
On vous sent très posée, est-ce un leurre ?
Parce que je ne fais pas semblant d’être là où je suis. Beaucoup de mes amis culpabilisent de ne pas travailler, par exemple. Moi, je n’ai aucun problème à passer une semaine entre mon lit et mon frigo après quatre mois de tournage ! C’est ce qui me permet de donner beaucoup quand je tourne. C’est une question de dosage.
Votre famille est-elle du métier ?
Pas du tout, mes parents sont chimistes ! Ça doit venir de là, le sens du dosage ! (Elle rit.)
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