Humoriste inspiré au verbiage plus que riche, on penserait Stéphane de Groodt prêt à rire de tout avec tous. Enorme erreur ! L’intéressé vient de dire ce qui ne le fera jamais – AU GRAND JAMAIS – rire.
C’est un Stéphane de Groodt inspiré qui vient de répondre au fameux « Dites nous tout » du Figaro Magazine. Alors que son ouvrage – L’ivre de mots (Editions de l’Observatoire) – continue à cartonner en librairies, que sa chronique quotidienne avec Gilles Gaston-Dreyfus continue de ravir les auditeurs d’Europe 1 et que son retour sur scène dans Un amour de jeunesse (d’Ivan Calbérac) approche à grands pas, l’humoriste aux jeux de mots uniques accorde à l’hebdomadaire quelques fulgurances biens senties. La preuve qu’il est belge. « J’aime les Parisiens. » Un acteur qu’il jalouse par dessus tout ? « J’aimerais avoir la gueule, le sourire, le talent et l’humilité de Jean Dujardin. » Sans oublier ce qui le console de tout ? « Le sourire de ses filles. Parce que cela signifie qu’elles sont heureuses et près de moi. »Séparé de la maman de ses enfants depuis maintenant deux ans, le comédien couve ses petites merveilles comme la prunelle de ses yeux. « Nos filles sont confrontées à un couple qui n’en est plus un mais qui s’entend très bien, confiait-il dans Le Monde en 2018. On leur propose un schéma, on leur montre que ça peut être possible. »
Fini de sourire
Si les rires de sa progéniture lui remplissent le cœur, rire de ses filles fait tout le contraire à Stéphane de Groodt. Lorsque le Figaro Magazine lui demande sur quel sujet il n’a aucun humour, le gentil belge répond directement : « Sur mes enfants et sur certaines formes d’humour. À l’instar de Frédéric Beigbeder qui dénonce, dans son dernier livre [L’homme qui pleure de rire – Editeur Grasset NDLR] la dictature du rire, je pense qu’à force de vouloir rendre tout drôle, on prend le risque que rien ne le soit plus. » Une déclaration qui aurait pu refroidir l’entretien si Stéphane de Groodt n’avait pas aussitôt embrayé avec une nouvelle saillie dont il a le secret, révélant son côté girly lorsqu’il s’accoude sur le zinc d’un bar. « L’alcool me rend joyeux, déclare-t-il. Et j’ai en la matière des goûts féminins : j’aime le Cosmopolitain et le vin blanc. » Reste à savoir dans quel bar le croiser pour l’apéro ce vendredi soir…
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