Après avoir été remerciée par Europe 1 en 2017 après cinq ans de bons et loyaux services, Natacha Polony a porté l’affaire devant les prud’hommes. Après deux ans, la journaliste a enfin le fin mot de l’histoire : la radio doit lui verser près de 400 000 euros de dommages et intérêts.

Entre 2012 et 2017, Natacha Polony a officié sur Europe 1 où elle tenait une revue de presse, seulement, après cinq ans de bons et loyaux services, la journaliste a été remerciée sans explications. Elle a alors décidé de saisir les prud’hommes et réclamait à la radio plus de 800 000 euros de dommages et intérêts. Cette éviction brutale de l’ex-polémique de On n’est pas couché qui a exercé avec Audrey Pulvar ou Aymeric Caron était entre les mains de la justice depuis 2017 et ce samedi 17 janvier, elle a tranché.

Comme noté par L’Express, l’avocat de Natacha Polony avait expliqué lors de sa plaidoirie : « Elle a travaillé pendant cinq ans, jusqu’au 9 juillet 2017, mais n’a pas été licenciée : elle a juste été virée à l’expiration de son dernier contrat à durée déterminé d’usage« . Ainsi, si la journaliste demandait 800 000 euros, elle a obtenu 390 580 euros. Les prud’hommes ont donc penché en sa faveur, affirmant que son licenciement avait été acté sans raison sérieuse.

Lorsque l’affaire a été portée en justice, une somme avait fait parlé : 27 400€. C’est ce que touchait Natacha Polony chaque mois pour faire ses chroniques à l’antenne de la radio. Très vite, le cachet avait été critiqué par de nombreux journalistes sur les réseaux sociaux, expliquant qu’ils avaient du mal à la plaindre alors que avait gagné ce salaire pendant cinq ans. D’autres sources révélaient que si Natacha Polony n’avait pas été gardée par Europe 1, c’est tout simplement parce qu’elle coûtait trop cher alors que la radio traversait une crise.

Crédits photos : VEEREN / BESTIMAGE

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