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Découverte des lieux qui ont fait l’histoire de la reine de France au destin tragique, de Vienne à Paris, où la reine déchue a été incarcérée avant d’être guillotinée.
A Vienne, une enfance princière
Elle était programmée pour faire un beau mariage… Avant-dernière enfant de l’empereur François Ier et de Marie-Thérèse, Marie-Antoinette naît à Vienne en 1755. La jeune fille confiée aux gouvernantes partage son temps entre les palais de la Hofburg et de Schönbrunn.
Elle reçoit une éducation où priment le maintien, la danse, la musique et le paraître. Elle ne sait rien de la politique européenne, mais elle va devenir son instrument. Stratège avisée, sa mère en fait le gage d’une alliance entre l’Autriche et la France pour contrer les ambitions de la Prusse et de l’Angleterre. Son sort est scellé en accord avec le duc de Choiseul, principal ministre de Louis XV. Elle épouse le dauphin, futur Louis XVI.
A Versailles, Marie-Antoinette reste impopulaire
En 1770, l’archiduchesse de 14 ans épouse le dauphin de France. Les courtisans versaillais louent sa fraîcheur et sa beauté. Mais la dauphine ne supporte pas l’étiquette rigide héritée du Roi Soleil. Délaissée par son mari jusqu’en 1777, elle se console au théâtre et aux concerts. Pour tromper son ennui, elle enchaîne les fêtes à Versailles et à Paris et s’attire les médisances de la noblesse qui la dépeint comme une femme légère et inconstante… En 1774, elle devient reine de France et se voit offrir le petit Trianon, son refuge versaillais loin des contraintes de la Cour.
A Varennes, la fuite manquée de Marie-Antoinette et de Louis XVI
En octobre 1789, la famille royale est conduite au palais des Tuileries, à Paris, par des gardes nationaux et des femmes en colère contre la cherté du pain. Marie-Antoinette fait appel aux monarchies européennes pour organiser la résistance clandestine. Encouragée par son amant Axel de Fersen, un officier suédois, elle convainc le roi des Français (nouveau titre de Louis XVI) de fuir la Révolution. La sortie a lieu dans la nuit du 20 au 21 juin 1791. Le marquis de La Fayette donne l’alerte dans la matinée et la berline royale est stoppée le 22 à Varennes-en-Argonne (Meuse). Ramenée sous escorte jusqu’à son palais-prison, la famille croise une foule stupéfaite puis furieuse.
Sur la place de la Concorde, Marie-Antoinette est guillotinée
Emprisonnée au donjon du Temple avec les siens, après la chute de la monarchie (10 août 1792), Marie-Antoinette assiste au départ de Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793. Le 14 octobre, son procès débute. Après avoir été détestée par la Cour, la « veuve Capet » l’est dorénavant par le peuple. La reine déchue cristallise la colère et l’indignation dans cette période de guerre, mais elle témoigne d’un courage exceptionnel face au Tribunal révolutionnaire. Cela ne suffit pas. Elle est guillotinée deux jours plus tard, place de la Révolution (actuelle Concorde).
Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Histoire n°11 novembre-décembre 2019
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