« Nous sommes un peuple sans terre. Nous sommes un peuple sans tradition. Nous sommes un peuple sans pays, sans voix, sans miroir.«
Ça, c’est un extrait du poème « We are the People » de Lou Reed. Le même poème qu’Iggy Pop a repris pour une de ses chansons, portant le même nom. À l’origine, l’artiste avait une base instrumentale mais n’avait « aucune parole qui allait avec ». « Il y a quelque chose qui ne marchait pas », commente-t-il. Jusqu’au jour où le rockeur reçoit un livre inédit des archives de Lou Reed, dans sa maison à Miami.
Le déclic
« La première chose que j’ai vue quand je l’ai ouvert, sur la première page, bam ! Il y avait ce poème« , se souvient Iggy Pop. Tout de suite, c’est le déclic. L’artiste voit, à travers ce poème écrit au début des années 1970, quelque chose de très actuel. « J’ai compris ce qu’il disait et j’ai pensé que c’était aujourd’hui dans l’Amérique de Trump. » Un choix lourd de sens. Mais Iggy Pop est catégorique : cette chanson n’est pas un acte politique. Il préfère parler de « description » et de « déclaration », aussi peu flatteuse soit-elle. « C’est l’affirmation de Lou Reed. Il y a une affirmation à l’intérieur du poème (…) et ce serait celle de Lou Reed.«
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