Après l’éviction d’Amandine Billoux de l’élection de Miss Auvergne sur fond de grossophobie, Laïla Malhomme, l’organisatrice de Miss Volcans d’Auvergne, prend ses distances avec l’organisation Miss France et tacle le comité.
« Cela ne rentre pas dans mes critères moraux. Je ne fais pas espérer les jeunes filles pour qu’on leur dise non à la porte de l’élection régionale ». Laïla Malhomme, l’organisatrice de l’élection Miss Volcans d’Auvergne, a décidé de se désolidariser du comité Miss France. A l’origine de sa décision, celle, prise par le comité Miss Auvergne de ne pas permettre à Amandine Billoux, première dauphine de Miss Volcans d’Auvergne, de participer au concours régional. La candidate a d’ailleurs estimé être victime de grossophobie de la part de l’organisation et avait même été se défendre dans l’émission Touche pas à mon poste.
« J’aurais compris, et elle aussi je pense, si dès le départ, cela avait été dit officiellement, explique Laïla Malhomme à nos confrères de La Montagne. Mais il y a des critères officieux qui sont donnés aux délégués de région. J’en suis certaine. La taille est un critère officiel. De même que l’obligation de ne pas avoir de tatouage visible. Mais en aucun cas le tour de taille n’est un critère officiel. » Et l’organisatrice de rappeler que la candidate a fait une journée de préparation à l’élection de Miss Auvergne avant de recevoir un mail lui annonçant qu’elle ne serait pas retenue pour le concours.
« Amandine a été élue première dauphine. La deuxième dauphine de Miss Volcans d’Auvergne a été sélectionnée, rappelle celle qui a pris la tête de Miss Haute-Loire en 2017, alors que l’élection était en perte de vitesse dans le département. A l’élection de Miss Auvergne, il y avait des candidates libres qui n’avaient jamais été élues. Amandine répondait à tous les critères. Et elle est d’une beauté exceptionnelle. D’un côté on a une Miss France 2019, Vaimalama Chaves, qui combat la grossophobie parce qu’elle en a souffert, et de l’autre, on ne laisse pas participer une fille élue par le public qui s’accepte et qui fait une taille 42. »
« Je suis désolée pour la Haute-Loire et le Cantal, mais désormais, j’organiserai des choses différemment. Sans l’organisation Miss France et ses critères officieux, affirme Laïla Malhomme.Je mettrai peut-être en place une élection avec des critères corrects destinée à toutes les filles qui le veulent. Et après, elles pourront toujours participer à Miss Auvergne en candidates libres... » A moins que l’organisatrice décide finalement de rejoindre le concours organisé par Geneviève de Fontenay, qui a, elle aussi, critiqué le concours Miss France récemment.
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