Après "Last Chance U", le réalisateur américain Greg Whiteley revient avec Cheer, une série documentaire qui suit le quotidien de l’équipe de cheerleaders la plus célèbre du pays. Une plongée fascinante dans un sport ultra physique et compétitif méconnu en France.
Cheer nous plonge dans le monde à rebondissements des cheerleaders américains, univers aussi fantasmé qu'exigeant.
Plongée dans le quotidien des cheerleaders
Dans Last Chance U, le réalisateur américain Greg Whiteley suivait plusieurs équipes de football des community colleges des États-Unis (des facultés nettement moins chères et moins sélectives que les universités traditionnelles), célèbres pour intégrer des joueurs que les autres écoles avaient refusés à cause de leur niveau scolaire, de problèmes de discipline ou de leur casier judiciaire. La série, entre télé-réalité et documentaire, a été reconduite trois fois sur Netflix, un fait assez rare pour ce type de format habituellement bouclé en une ou deux saisons. Dans sa nouvelle production baptisée Cheer, qui intègre cette semaine le catalogue de la plateforme, le réalisateur se penche cette fois sur le quotidien d’un autre type de sportifs : les cheerleaders américains.Et le résultat est étonnant. Cette activité typiquement américaine, pratiquée en marge des terrains de sport, est ici traitée comme un sport à part entière. On comprend rapidement pourquoi; dans Cheer, on voit de jeunes filles et de garçons confrontés à des entraînements physiques drastiques de plusieurs heures par jour, qui se terminent souvent par des chutes ou des blessures graves. Là où les joueurs de football américain misent tout sur leur carrière universitaire pour intégrer la National Football League, la carrière des cheerleaders prend automatiquement fin au terme de leurs études et les étudiants ont deux ans pour faire leurs preuves avant la compétition la plus importante du pays, les championnats de Daytona Beach qui ont lieu une fois par an en Floride. Pendant six épisodes d’une heure, on suit l’équipe de l’université de Corsicana, une petite ville texane dont ses cheerleaders font la fierté pour avoir remporté plus de dix fois le championnat national. Elle est menée d’une main de fer par la coach Monica Aldama, surnommée The Queen, une native du Texas qui applique à ses équipes les techniques de management d’une businesswoman stratège, entre froideur et bienveillance. Plus qu’un documentaire sportif, Cheer offre une plongée dans le quotidien d’adolescents américains aux parcours souvent compliqués et brasse un large spectre de conditions sociales : Lexi, dont la scolarité a été sauvé de justesse en intégrant l’équipe, Megan, abandonnée par ses parents à l’adolescence et contrainte de vivre seule avec son frère dans une caravane, La’Darius, un ancien joueur de football rejeté par ses camarades parce qu’homosexuel ou Gabi, l’élève star de l’équipe, qui compte 500 000 followers sur Instagram mais n’a jamais intégré un milieu scolaire traditionnel. Un sport volatil où tout se joue sur une chorégraphie de deux minutes durant lesquelles les joueurs enchaînent sauts périlleux, vrilles et pyramides, quitte à subir quelques commotions, qui en dit long sur la culture de l’excellence et aborde en filigrane les problématiques adolescentes de l’identité, de la sexualité, de la confiance et de l’échec scolaire.
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Cheer, disponible sur Netflix
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