Dans un entretien à Paris Match, l’ex présentatrice météo, Catherine Laborde revient sur sa maladie.
Catherine Laborde va mieux. La présentatrice météo la plus populaire de France pendant trente ans, de 1988 à 2017, souffre désormais d’un mal qui cumule des symptômes de Parkinson et d’Alzheimer, la maladie à corps de Lewy. Elle raconte notamment ses difficultés quotidiennes dues à la maladie dans son livre "Trembler" paru chez Plon. Elle a également accordé un entretien à nos confrères de Paris Match, publié ce mercredi 8 janvier 2020.
Interrogée sur son état de santé, Catherine Laborde répond avec franchise et rassure ses fans : "Je vais bien, merci. C’est un peu la réponse de l’Anglais qui assure qu’il fait beau même quand il pleut à verse. Reste que ce n’est pas seulement une réponse à l’anglaise. J’ai passé des moments terribles, mais depuis un mois et demi, ça va beaucoup mieux". Dans son livre, elle confie être en "lune de miel" avec la maladie, soit une période où le corps est au repos et les symptômes ne sont pas encore critique. Une période qui semble perdurer : "Non seulement j’y suis, mais plus encore qu’auparavant. C’est incroyable ! Je touche du bois pour que ça dure. Même si mon médecin m’a prévenue : c’est une pathologie qui fonctionne un peu comme les montagnes russes". Son mari, Thomas Stern, nuance : "Il y a des phases douloureuses, de stabilisation. Ce n’est pas du tout linéaire".
"Je trébuche au moins une fois par jour"
Dans ce même entretien, rentrant dans un hors-série de Paris Match, baptisé "Les secrets de la mémoire", Catherine Laborde donne davantage d’explications sur ses symptômes lorsque ça ne va pas très bien : "Mes symptômes sont ceux de la vieillesse: la fatigue, les gestes pas coordonnés, les chutes. Je trébuche au moins une fois par jour. Mais ce n’est pas seulement le corps qui se défait petit à petit. J’ai aussi l’impression d’être beaucoup plus émotive qu’avant. Ça m’est difficile de sortir dans la rue, j’ai peur de tout. Il y a tellement de choses que je m’interdis de faire, d’abord par crainte de ne pas y arriver".
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