Les relations entre Claude Chirac et Bernadette ne sont pas aussi froides qu’on pourrait le penser. Lorsque Laurence est tombée malade, sa sœur et sa mère se sont rapprochées. Ce drame les a même « soudées à vie », comme l’a confié l’épouse de Frédéric Salat-Baroux à nos confrères du Monde, à l’occasion d’un portrait paru ce vendredi 3 janvier.

Entre elles, on dit que les relations n’ont pas toujours été au beau fixe. Qu’il est arrivé à la mère de jalouser la fille, qui a toujours été très proche de son père. Elle a d’ailleursjoué un rôle fondamental dans sa carrière en politique. L’ancien président, très protecteur avec ses enfants, a longtemps essayé de surveiller les fréquentations de sa fille mais celle-ci avait l’âme d’une rebelle. Une facette de son caractère qui la rendait sans doute plus forte. Car Claude Chirac a dû apprendre à se battre, à surmonter des drames et le plus important reste sans conteste la maladie, puis le décès de sa sœur Laurence. « Quand Claude a 10 ans, la famille découvre la maladie de sa sœur aînée, 15 ans. L’anorexie destructive de Laurence, sa souffrance, ses tentatives de suicide (…) est une brûlure pour la famille », écrivent nos confrères du Monde, dans un portrait consacré à la cadette du clan Chirac. Pour Claude, comme pour ses parents, « il y a eu un avant et un après » : « De petite sœur, je suis devenue grande sœur, les rôles de sont inversés », confie-t-elle.

Ce drame a soudé le clan Chirac à vie. « Ceux qui ont cherché à nous opposer avec ma mère n’ont rien compris : nous sommes très unies, nous avons vécu une épreuve de vie qui est un ciment », assure Claude Chirac, au sujet de ses relations avec l’ancienne Première dame, dans les colonnes du Monde. Suite à la mort de sa sœur Laurence, la cadette de la famille s’est promis de veiller sur ses parents pour toujours. En septembre 2019, elle a hélas perdu l’homme de sa vie, son père, décédé à l’âge de 86 ans.

Elle ne quitte pas le chevet de sa mère

Depuis la disparition de l’ancien président, Bernadette Chirac serait très affaiblie. Mais elle peut compter sur la présence de sa fille, qui ne quitte pas son chevet. Claude Chirac a en effet fait de l’état de santé de sa mère une priorité. « Je suis une femme de devoir », se défend-elle dans les colonnes du Monde. Et de préciser : « Il n’y a pas à pleurnicher, j’ai fait mes choix et je ne sais pas faire les choses à moitié », affirme celle qui a toujours été libre. Dans son entourage, beaucoup saluent ce dévouement sans faille pour sa mère. « Maintenant, sa priorité, c’est sa mère, qu’elle va vouloir emmener aussi loin que possible avant de faire des projets », confiait notamment Line Renaud, « sa deuxième maman », dans les colonnes du Parisien, début octobre. Une vie de devoirs qui inquiète parfois ses amies, mais qu’importe, c’est celle que Claude Chirac a choisie.

Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

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