Disponible depuis le 1er janvier sur Netflix, la série Messiah est en pleine polémique. L’acteur Tomer Sisley, qui fait partie du casting, a défendu le show dans une interview accordée au Parisien.

Il n’aura pas fallu bien longtemps avant que la sérieMessiah fasse du bruit. Pourtant, la dernière création Netflix signée Michael Petroni, disponible sur la plateforme depuis le 1er janvier 2020 commence déjà à faire polémique. Une pétition a même vu le jour sur internet après la diffusion d’une première bande-annonce. Au total, 4.000 internautes l’ont signé et ainsi estimé qu’il s’agit d’une "propagande maléfique et anti-islamique".

Il faut dire que Messiah n’a pas choisi une thématique qui met tout le monde d’accord. L’intrigue de la série se déroule en effet en pleine crise israélo-palestinienne. La religion ainsi que le terrorisme sont ainsi évoqués dans ce thriller politico-religieux. Le personnage principal, joué par l’acteur Mehdi Dehbi est une sorte de messie moderne qui apparaît en Moyen-Orient. De son côté, le créateur de la série reconnaît qu’elle est "provocatrice", mais tient à rappeler que "provocateur ne veut pas dire offensant". Dans le show, Tomer Sisley incarne le personnage d’Avrim Dahan. Interviewé par Le Parisien ce mercredi 1er janvier, l’acteur de 45 ans a donné son avis sur cette polémique. "Les auteurs de cette pétition se trompent évidemment. Si ça avait été une propagande anti-quoi que ce soit, je n’y aurais pas participé", commence Tomer Sisley avant de déplorer le fait que "les gens qui signent la pétition n’ont même pas vu la série". Malgré le scandale que peut provoquer un tel sujet abordé dans une série, une saison deux est déjà "en train d’être écrite".

Une fiction qui interroge le public

Le mari de Sandra Zeitoun insiste sur le fait que Messiah est une fiction. "Le spectateur est un acteur à part entière de la série. Elle traite de la manière qu’on a de percevoir les choses. Dans un monde moderne, dans lequel les médias, les réseaux sociaux sont forts, où une information peut devenir virale en très peu de temps, qu’est-ce qui va vous y faire croire ? Est-ce que vous êtes quelqu’un qui croit ce qu’il voit ou est-ce que vous voyez ce que vous croyez ?", estime Tomer Sisler, pour faire taire les mauvaises langues.

Source: Lire L’Article Complet