Une ex-candidate de « Koh-Lanta : Thaïlande » (TF1) a été révoquée par son employeur pour avoir participé à l’émission durant son arrêt maladie.

Diffusée de février à mai 2016, la 15e saison de Koh-Lanta (TF1) nous emmenait au cœur de l’archipel de Ko Yao, en Thaïlande. Au cours de cette édition, les téléspectateurs ont notamment pu retrouver Carole, une escrimeuse originaire du Puy-de-Dôme. Cette dernière a été élimée au terme du 4e conseil. Selon Capital, l’ex-candidate tentait de participer à l’émission depuis déjà dix ans. Comme le souligne La Montagne, le tournage de l’émission s’est effectué au printemps 2015, période durant laquelle cette fonctionnaire territoriale de Clermont Auvergne Métropole (CAM) était en arrêt maladie. Ayant découvert l’entourloupe, son employeur avait entamé une procédure disciplinaire qui avait abouti le 11 mai 2017, à la révocation de l’employée. De plus, la CAM lui reproche d’avoir « participé à des compétitions sportives d’escrime de haut niveau, a dispensé des enseignements de gymnastique au sein d’une association à Veyre-Monton et a participé à des émissions de télé réalité, le tout, sans demande d’autorisation de cumul d’activités à la collectivité employeur.« 

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« Mme F. a apparemment su trouver des médecins pour lui prescrire des arrêts maladie lui interdisant de travailler, mais sans que cela lui interdise de pratiquer par ailleurs des activités physiques intenses. Nous ignorons si l’administration a saisi le conseil de l’ordre des médecins, mais l’ampleur des infractions constatées le mériterait. » poursuit l’employeur. Après avoir contesté sa révocation, celle-ci a été allégée par « une sanction d’exclusion temporaire de fonctions pour une durée de deux ans dont un an assorti du sursis. » Une décision contestée par la CAM, qui en a demandé l’annulation. C’est ainsi que le 4 juillet dernier, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a annulé la décision du conseil de discipline, révoquant définitivement l’employée. D’après le magazine économique, Carole envisagerait de faire appel. De plus, son entourage souligne qu’elle assumerait « avoir commis une faute« .

V-K. N. 

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