Plus la hype est grande, et plus la déception sera terrible si le produit fini n’est pas à la hauteur des attentes…
Cela fait souvent partie de la campagne marketing d’un jeu ou d’une console de survendre un peu ses capacités ou ses possibilités. On te vend du rêve, pour qu’au final tu comprennes que le produit fini est un peu en deçà de ce à quoi tu t’attendais. C’est arrivé de nombreuses fois au cours de la décennie passée, mais à des degrés différents. Ici, on va revenir sur ces mensonges qui ont réveillé la colère des joueurs : on leur avait proposé quelque chose, et finalement ils ont eu quelque chose de complètement différent. La hype, c’est bien, mais le retour de bâton peut être terrible si le résultat n’est pas à la hauteur des attentes…
Pour promouvoir Destiny, Activision a beaucoup misé sur le lore du jeu. L’éditeur promettait en effet un univers si grand et complet que même chaque arme du jeu aurait une histoire. N’importe quel joueur saliverait à l’idée de rejoindre un univers aussi rempli de détails, surtout pour les amoureux de lore complexe. Or dans les faits, il n’en était rien : le contenu de Destiny tel qu’il a été présenté à sa sortie était vraiment minime. Il aura fallu un gros nombre de DLCs pour acquérir un tel univers.
No Man’s Sky est certainement un des jeux qui ont le plus déçu à leur sortie. Non pas parce qu’il était mauvais, mais parce que de nombreux éléments teasés pendant les diverses présentations antérieures à sa sortie n’étaient tout simplement pas présents. Par exemple, on devait pouvoir rencontrer d’autres joueurs au cours de ses voyages. Or il n’en a rien été au final.
Une des plus grosses controverses de la décennie vient de la révélation de la Xbox One : Microsoft avait ainsi pu mentionner qu’il serait impossible de prêter ses jeux à d’autres joueurs. Mais quand Sony a présenté la PS4 (qui gardait cette fonction possible), la firme américaine s’est emballée en indiquant que la console était construite ainsi, et qu’il ne serait pas possible d’échanger des jeux. Or, face à la pression, le changement s’est effectué tout de même. Comme quoi, tout est possible, pas la peine de mentir…
C’est probablement une des histoires ayant fait le plus parler dans la première moitié de la décennie. La présentation de Watch Dogs par Ubisoft lors de l’E3 2012 a fait sensation : les graphismes semblaient tout simplement incroyables, limite trop beaux pour être vrais. Et au final, c’était effectivement trop beau pour être vrai : le mensonge vient du downgrade incroyable subi par le jeu lors de sa publication par rapport à ce qui avait été montré en trailer aux joueurs.
Plus le temps passe, et plus ça devient difficile de simplement mettre son CD dans sa console et jouer instantanément. En fait, ça devient même extrêmement rare. Et pourtant, on nous avait promis plus de rapidité, une interface moins complexe. Au final, à chaque fois que l’on achète un jeu, il faut compter sur un ou de multiples patchs à télécharger avant d’enfin pouvoir se lancer dans l’aventure. On nous fait la même promesse pour la prochaine génération, alors espérons que ce soit vrai cette fois-ci…
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