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Si les biceps et les fessiers ont à coup sûr besoin d’être sollicités, ils ne sont pas les seuls. Les muscles de notre corps, qui en compte 639, attendent tous d’être réveillés. Focus sur trois d’entre eux qu’ils vaut mieux ne pas laisser s’assoupir.

Rien n’est trop beau pour entretenir la fabuleuse horlogerie de notre corps : si elle fonctionne par elle-même, notre intervention est nécessaire pour lui permettre de rester autonome. Afin de nous préserver, avec le temps, de désagréments évidents, nous avons compris l’utilité de faire travailler nos muscles, dont certains quasi ignorés, comme le périnée ou le sphincter anal. Notre corps en compte 639. Si nous ne savons pas toujours comment les aider tous à assurer le plus longtemps possible leur fonction, commençons par bouger, marcher ou danser tous jours. Et intéressons-nous de près, déjà, à trois d’entre eux.

Le diaphragme : cette cloison qui entoure la cage thoracique est le muscle le plus volumineux de notre système inspiratoire. Contracté, il permet à l’air d’entrer dans les poumons, relâché il permet de l’expirer. Ce mouvement alterné est naturel, mais il manque trop souvent d’amplitude. Plus notre vie est stressante, plus notre réflexe est de le contenir, comme si on pensait économiser ainsi notre énergie. D’où l’impression – réelle – de manquer d’air, de vivre en apnée. Pour y remédier, la solution est simple : il faut respirer profondément et consciemment. Ce n’est pas pour rien que le yoga et le Pilates, basés sur la respiration rencontrent aujourd’hui un tel succès en Occident : pour tenir le rythme effréné de nos journées, prendre le temps de respirer dans les règles de l’art est vital. Qu’elle forme une vague ente le thorax et l’abdomen comme comme au yoga ou en accordéon comme au Pilates, la respiration profonde est une panacée : en musclant ainsi notre diaphragme, nous oxygénons notre sang ce qui a pour effet d’irriguer généreusement nos organes et nos cellules. Notre cerveau est plus performant, notre corps plus endurant.

La langue : on a tendance, à tort, à ne pas se préoccuper de ce muscle qui fait son job quand on mange, parle, embrasse, etc. Or il vieillit mal si on se contente de ces activités naturelles (qui peuvent en outre se raréfier avec l’âge, en même temps que notre vie sociale.) Avec le temps, notre langue mollit et s’étale. Visuellement, ce n’est pas ragoûtant. Mais c’est également dangereux : moins preste, son rôle de protection des voies laryngées diminue et les risques d’étranglement avec la nourriture ou la salive augmente. D’où l’intérêt de la muscler avec des exercices tels que des claquements de langue sur le palais (le bruit du galop que font les enfants imitant un cheval) et des extensions de la langue, par exemple toucher son menton et le dessus de la lèvres alternativement ou faire des moulinés. Ce qui active un autre groupe musculaire autour du précieux larynx.

Le larynx : plusieurs séries de muscles entourent ce conduit cartilagineux complexe situé dans la gorge. En travaillant expressément cette zone indissociable de la langue et du pharynx, nous facilitons l’arrivée de l’air dans nos poumons et la déglutition des aliments. L’épiglotte, sorte de clapet protégeant les voies respiratoires, est renforcé. Nous écartons ainsi le risque d’étouffement lié aux fausses-routes et nous préservons nos cordes vocales et notre voix, lui épargnant de chevrotter avec le temps. Le docteur Saldmann, dans son livre Vital (éditions Albin Michel), nous propose plusieurs exercices, à faire tous les jours, comme tout travail musculaire. Retenons les 3 suivants (tous les exercices bucaux sont à faire seuls : ils rendent fous les misophones !) :

  • Déglutissez 10 fois de suite le plus fort possible en gardant les dents serrées.
  • Tirez la langue en plaçant une petite cuillère devant-vous. Appuyez avec le bout de votre langue dans la partie inférieure de votre bouche et complétez en poussant vers le haut du palais.
  • Balayer le haut de votre palais avec votre langue comme si vous vouliez la gratter.

Enfin, pour vous détendre, faites des vocalises en passant par chaque note de la gamme et en changeant de ton pour jouer de toutes les inflexions de votre voix.

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