Invitée sur RTL ce mardi 19 décembre 2023, Fanny Ardant, proche de Gérard Depardieu, a souhaité apporter son soutien au comédien qui défraye la chronique depuis plusieurs mois et surtout depuis la diffusion du Complément d’enquête qui lui était consacré le jeudi 7 décembre 2023.

Nathalie Baye, sa fille Julie, et à présent son amie Fanny Ardant. Gérard Depardieu divise depuis sa mise en examen en 2020 le 16 décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould pour des supposés faits qui dateraient de fin août 2018. Mais c’est surtout depuis la diffusion du Complément d’enquête qui lui était consacré, le 7 décembre 2023, que le monstre sacré du cinéma français défraye la chronique. Notamment à cause de son comportement dévoilé dans ledit reportage, dans lequel l’acteur de 74 ans sexualise une jeune fille et avoir de nombreux dérapages verbaux.

Face à la polémique qu’a suscitée ce documentaire, la famille du comédien a pris la parole dans les colonnes du Journal de Dimanche au cours du week-end, et sa fille Julie Depardieu a dénoncé la « cabale »menée contre son père lors de son passage chez Pascal Praud ce lundi soir. Ce mardi 19 décembre 2023, c’est son amie Fanny Ardant qui a décidé de lui apporter son soutien. Ne pas soutenir son ami, la comédienne de 74 ans verrait cela comme une trahison : « Une fois que l’on a un ami, si on trahit notre ami, on est une balance, c’est un terme en prison. C’est-à-dire qu’il faut rester fidèle aux gens qu’on aime », a-t-elle confié auprès de RTL.

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Fanny Ardant dénonce le « tribunal populaire »

« Moi, j’ai toujours pensé que la plus grande force d’un pays, c’était la liberté, la diversité des opinions, les discussions, la dialectique. Tandis que là, je peux dire que ce qu’il se passe avec Gérard, c’est une mise à mort », a poursuivi Fanny Ardant, choquée par la situation que vit Gérard Depardieu.

Elle regrette le fait que l’on condamne l’acteur avant même que la justice rende son verdict. « Tout est business, les productions ont peur, chacun a peur que cette personne dont on dit du mal porte atteinte aux profits. Il coexiste dans cette société la vertu et le profit, on va vers quelque chose de dangereux », a conclu Fanny Ardant toujours aussi déçue et remontée.

R.F

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