Depuis le 25 janvier 2013, Jack Lang semble s’épanouir à la présidence de l’Institut du monde arabe. Après plus de dix ans de bons et loyaux services l’homme politique ne semble pas près de quitter des fonctions, grâce à Emmanuel Macron.
Jack Lang n’est pas près de prendre sa retraite. À 84 ans, celui qui a été ministre de la Culture sous François Mitterrand au début des années 1980 semble toujours aussi comblé par son poste de président de l’Institut du monde arabe (IMA). Une aventure qui devrait se poursuivre encore quelques années, comme l’a rapporté France Culture, ce mardi 19 décembre. Selon nos confrères, le président de la République Emmanuel Macron va en effet proposer une reconduction de l’homme politique à la tête de l’Institut du monde arabe, confirmant une information précédemment annoncée par le média La Lettre. Ainsi Jack Lang, qui est en fonction depuis le 25 janvier 2013, devrait rempiler pour un quatrième mandat.
Depuis le 6 mars dernier, date officielle de la fin de son troisième mandat, Jack Lang était président par intérim de l’IMA. Le conseil d’administration de l’Institut du monde arabe, qui est notamment composé de sept ambassadeurs arabes ainsi que de sept personnalités nommées par le Quai d’Orsay, devra statuer ce mercredi 20 décembre sur le nom du prochain président. Pour rappel, d’autres candidats potentiels avaient été pressentis, dont François Gouyette, l’ancien ambassadeur de la France en Algérie ou encore Jean-Yves Le Drian, l’ancien ministre de la Défense. Selon son entourage, Jack Lang aurait néanmoins « la confiance du président [Emmanuel Macron] et des pays arabes ».
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Jack Lang : « Quitter l’IMA serait un arrachement »
Dans une interview accordée au Monde, Jack Lang avait assuré qu’il ne comptait pas s’accrocher indéfiniment à ses fonctions. « Mais c’est vrai que j’ai envie de poursuivre ce que j’ai commencé. Pas forcément tout un mandat, peut-être un ou deux ans », avait-il assuré à nos confrères, avant de répondre aux critiques. Pointé du doigt pour son exigence avec ses collaborateurs ainsi que son âge avancé, il s’était alors présenté comme étant « le Joe Biden de la culture arabe », « aussi jeune aujourd’hui qu’hier ». « Quitter l’IMA serait un arrachement, mais je rebondirai, en France ou ailleurs, je ne suis pas là pour me croiser les bras« , avait-il conclu.
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Sandrine Thesillat / Panoramic / Bestimage
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