Ce 29 novembre 2023, dans une interview accordée à Première, l’acteur et réalisateur Gilles Lellouche s’est souvenu d’un tournage avec Guillaume Canet qui l’a traumatisé.
Acteur mais aussi réalisateur, Gilles Lellouche repasse derrière la caméra après « Le grand bain », sorti en 2018. « L’amour ouf » actuellement en montage, est l’un des films les plus attendus de 2024. Et tandis qu’il en assure actuellement le montage, nos confrères de Première ont demandé à la star de cinéma pourquoi il n’avait plus réalisé de film pendant 14 ans après son tout premier long métrage…
« À cause de l’expérience douloureuse de Narco »
C’était en 2004, après quelques courts métrages, Gilles Lellouche avait réalisé son tout premier film, « Narco« , avec au casting Guillaume Canet, Zabou Breitman, Benoît Poelvoorde, Guillaume Gallienne, François Berléand. Et en raison d’un traumatisme, il a fallu attendre bien des années avant que le meilleur copain de Guillaume Canet ne se confronte à nouveau à son art.
Dans les colonnes du mensuel, il explique en effet : « À cause de l’expérience douloureuse de Narco, justement. Le tournage s’est très mal passé. J’avais 30 ans, c’était mon premier film, réalisé avec mon pote Tristan Aurouet ». Et de se souvenir : « J’avais une équipe pas très sympathique, qui n’avait pas beaucoup de compassion ni de patience. Et en plus, j’avais été très déçu par le résultat du film, à mille lieues de ce que j’avais fantasmé« . « Moi, j’ai besoin que les choses se passent bien, d’amour, de partage. de chaleur. C’est mon côté Michel Fugain ! » dit-il en riant, tout en avouant : « Narco a donc causé chez moi un léger trauma ».
Pendant ce temps, Gilles Lellouche a préféré faire l’acteur pendant des années. Il a d’ailleurs beaucoup joué avec Guillaume Canet, d’ailleurs, dans « Ne le dis à personne », dans « Les petits mouchoirs », dans « Rock’N’Roll », et plus récemment dans « Nous finirons ensemble », et « Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu ».
« Il y avait en moi une frustration non avouée »
Aujourd’hui, la star de « Bac Nord » l’avoue bien volontiers : « il y avait en moi une frustration non avouée ». Et d’ajouter : « Mais les tempos de chaque acteur sont très différents et souvent injustes, que ce soit dans le succès ou l’insuccès. Je pense que le succès est un anesthésiant et je m’en méfie comme de la peste. C’est une sorte de couche de graisse autour du cœur, de la motivation et de l’exigence ».
F.A
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