Marquée par de longs mois passés dans la rue, la comédienne a continué sa descente aux enfers avant d’entrevoir une lueur d’espoir…

On ne l’a jamais connue aussi forte, déterminée à reprendre enfin son destin en main pour embrasser à nouveau la vie. Avec la plus belle des motivations : reconquérir l’amour de ses trois enfants, Rafaël, Angeline et Shiloh que la justice lui avait retirés alors que l’ex-star des séries Le Miel et les Abeilles et Sous le soleil était au plus mal. Le chemin de croix a été très éprouvant : à la déchéance de se retrouver par deux fois sans domicile fixe, se sont ajoutés d’indispensables internements en hôpital psychiatrique.

Aujourd’hui, Mallaury, 51 ans, en est certaine : « Je me sens bien. Vraiment. Sereine et apaisée ! », vient-elle de confier dans Closer. « Après la rue et l’hôpital psychiatrique, je vais faire mon grand retour !« , annonce-t-elle avec de jolis projets grâce à deux anges gardiens, le producteur Jean-Luc Azoulay et une actrice très connue dont elle ne veut pas dévoiler le nom pour le moment : dès le 10 décembre, dans un premier temps, on retrouvera Mallaury dans Les Mystères de l’amour. « Toutes les questions que j’avais ont trouvé une réponse… J’ai un logement, des aides financières. Je n’avais pas tout ça, jusque-là… », souligne Mallaury qui fait tout aussi pour renouer avec ses enfants.

Un challenge prioritaire fixé par le psychiatre qui la suit. « Mes deux aînés m’ont été enlevés par décision de justice. Mon fils, Rafaël, 25 ans, a fait hypokhâgne puis khâgne au lycée Henri-IV […] On s’est compris tout de suite et je le vois désormais tous les jours. Il est très heureux de passer du temps avec sa maman… Ça l’équilibre beaucoup, après ce manque… ». Du côté d’Angeline, sa fille, le temps devra faire son œuvre : « Elle a 22 ans et est dans une école de commerce. Elle dit être en colère contre moi et ne veut pas me voir… Mais le travail de réparation se fera un jour ou l’autre, je suis confiante ».

Il y a trois ans, l’interprète de Lola Garnier s’est retrouvée à nouveau SDF, conséquence d’un sordide fait divers : « On m’a volé mon portefeuille, au tout au début de la pandémie, avec, à l’intérieur, ma carte bancaire, ma carte d’identité et près de 400 euros en liquide… Sans argent, je ne pouvais plus payer mon hôtel à 40 euros la nuit… Je me suis donc retrouvée à nouveau dehors, malgré tous mes efforts. En plein confinement… ».

Son seul refuge : une bouche de chaleur rue de Rivoli, sans carton, sans matelas. Totalement égarée, incapable de se prendre en charge, Mallaury Nataf a dû être internée en hôpital psychiatrique : « Je suis restée quatre mois à Sainte-Anne, avant de passer cinq mois en postcure. Une assistance sociale a tout fait pour que je puisse avoir mes papiers ainsi que des aides financières… »

« Aujourd’hui, je répare le tissu qui a été abîmé avec mes enfants… », raconte Mallaury qui a retrouvé aussi des amis de trente ans. « J’essaie de me tenir droite. Mon cœur de mère a trop souffert. Je suis en paix. Et prête à faire mon retour !« .

FRANÇOIS PERRET

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