Dans l’émission Un dimanche à la campagne, diffusée le 12 novembre, Vincent Lagaf a évoqué son éducation à la dure reçue de la part de son père adoptif, qui n’a jamais été du genre à le câliner pour l’aider à s’améliorer à l’école.
Invité dans Un dimanche à la campagne, diffusée sur France 2 le 12 novembre, Vincent Lagaf a fait des confidences émouvantes sur ce meilleur ami qu’il a perdu dans des circonstances terribles, mais aussi sur son enfance. Ayant été adopté à l’âge de 2 ans, l’humoriste et comédien a expliqué avoir grandi dans une famille avec un père très autoritaire. Ce dernier n’hésitait pas à lever la main sur lui pour le pousser à avoir de meilleures notes à l’école.
Auprès de Frédéric Lopez, Vincent Lagaf a affirmé avoir eu un manque affectif et ne pas avoir « le souvenir d’un seul fou rire avec [s]on père ». Il faut dire que les devoirs, l’ancien élève qu’il était les « faisait toujours sous la menace » de l’homme de la maison, qui avait l’habitude de lui donner une fessée pour « chaque mauvaise note » récoltée. Même s’il ne se considère pas comme un enfant battu ou maltraité, l’acteur et ex-animateur télé de 64 ans a raconté ces moments difficiles vécus dès son plus jeune âge : « Je me souviens, il fermait la porte du salon pour ne pas que ma sœur entende. » Et les violences physiques étaient importantes puisqu’il avait jusqu’à « cinq mauvaises notes par jour » et donc autant de coups reçus quotidiennement.
Une façon « virile » d’éduquer son fils ?
« J’ai pris des branlées avec quinze, vingt claques sur le cul. Et c’était appuyé, ça claquait. Puis très vite, je me suis aperçu que c’était juste un mauvais moment à passer », a résumé Vincent Lagaf, qui s’était finalement fait une raison de ce mauvais traitement. « Je faisais une connerie : je savais que j’allais prendre une claque dans la gueule. Je me disais : Ça va durer, quoi ? L’impact va durer deux secondes, la douleur va durer dix secondes, et puis on va te dire ‘dégage, casse-toi dans ta chambre’ », a-t-il détaillé, en précisant qu’il ne cherchait même pas à améliorer ses notes ou son comportement, malgré les coups. « Il n’y avait pas d’échanges. Je n’avais pas envie de faire plaisir à mes parents […]. Je n’ai jamais été un enfant martyrisé ou battu, mais mon père n’expliquait qu’avec les mains, d’une manière virilement tactile », a-t-il conclu en lâchant même un sourire.
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran France 2
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