Après trois ans et demi d’absence, la star de 55 ans a bravé la maladie pour assister à un match de hockey avec ses enfants. Un semblant de normalité qui pourrait bien ressouder la famille…

Survivre, c’est une chose, vivre c’est mieux. Trop longtemps terrée chez elle, loin des regards, Céline Dion a laissé sa maladie la couper du monde. Les douleurs intenses provoquées par le syndrome de l’homme raide dont elle souffre depuis plusieurs années n’ont malheureusement pas disparu.

Et pourtant, la semaine dernière, la diva québécoise a choisi de se rendre à un match de hockey à Las Vegas en compagnie de ses enfants, les jumeaux Nelson et Eddy, 13 ans, et René-Charles, 22 ans. Une sacrée surprise pour les fans de la chanteuse qui savent depuis plusieurs mois à quel point les liens entre leur idole et son aîné se sont distendus. En septembre dernier, la biographe Elisabeth Reynaud confiait que René-Charles manifestait “de façon violente son désir d’être indépendant”, dans son livre Céline Dion, le pouvoir de l’amour. Les mauvaises langues le disent accro au jeu, occupé à dépenser son héritage dans les casinos depuis qu’il a emménagé avec sa petite amie à Sin City.

“Sauver René-Charles accro au jeu”

Préoccupée par sa maladie, happée par ses douleurs, Céline aurait pu le laisser s’enfoncer peu à peu dans une spirale infernale. Mais l’amour d’unemère est plus fort que tout. Et, ce lundi 30 octobre, la star a rassemblé le peu de forces qui lui restent pour ressouder son clan autour d’elle. “Elle était joyeuse, drôle, chaleureuse, explique Chantal Machabée, vice-présidente aux communications de l’équipe de Montréal. Ils ont rencontré tous les joueurs ainsi que l’entraîneur. Tout le monde semblait vraiment ravi !” Quelques jours plus tard, c’est au concert de Katy Perry qu’elle emmenait ses jumeaux. Il faudra certainement un peu plus qu’une ou deux virées en famille pour rétablir une réelle communication et restaurer les liens abîmés par la mort de René Angelil, en 2016, puis la maladie de Céline, quatre ans plus tard. Mais si quelqu’un peut y parvenir, c’est bien elle ! 

Léa Hasvry 

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