Vendredi 10 novembre, les forces de police ont mis la main sur des vidéos de caméras de surveillance qui pourront peut-être permettre de faire décoller à nouveau l’enquête concernant la disparition de Lina. Pour rappel, la jeune fille s’est volatilisée le 23 septembre dernier, alors qu’elle était en chemin pour se rendre à la gare de Saint-Blaise-la-Roche.
Enfin du nouveau dans l’affaire Lina ? Près d’un mois et demi après la disparition de l’adolescente, dont la trace a été perdue le 23 septembre dernier quelque part entre son domicile de Plaine et la gare de Saint-Blaise-la-Roche, les forces de police pourraient avoir donné un second souffle à un enquête qui traînait des pieds. Ce vendredi 10 novembre, nos confrères de RTL ont rapporté que les enquêteurs avaient saisi les bandes vidéo de quatre caméras couvrant les différents axes de sortie de la vallée de la Bruche.
Parmi ces pistes qu’un possible ravisseur aurait dû emprunter figure le col du Hantz, qui n’est situé qu’à six kilomètres de l’endroit où a disparu Lina. Les cols de Saales et du Donon sont, eux aussi, surveillés par une caméra, qui documente toutes les allées et venus dans cette région. Finalement, la dernière caméra exploitée par les forces de police est celle du tunnel de Schirmeck, qui enregistre les passages vers la ville de Strasbourg. Pour l’heure, nous ne savons pas si l’exploitation de ces vidéos a été fructueuse. Nos confrères de RTL rappellent que le but de cette manœuvre était de prouver que l’adolescente était bien partie en voiture avec un homme non identifié.
Les caméras, amies ou ennemies ?
La nouvelle de ces exploitations de bandes de vidéosurveillance tombe après que deux tentatives différentes ont échoué plus tôt dans l’enquête. Seule la caméra de l’étang de pêche de Saint-Blaise a pu être visionnée par les forces de l’ordre. Et si ces images prouvent bien que l’adolescente n’est jamais passée à pied sur la piste cyclable filmée par la caméra, cette dernière ne permettait pas d’apercevoir les véhicules qui circulaient sur la chaussée. Un peu plus loin à Saint-Blaise-la-Roche, la caméra de vidéosurveillance d’un salon de beauté avait aussi été réquisitionnée par les gendarmes. Mais, pas de chance, celle-ci auto-détruisait ses enregistrements après 48 heures…. Il reste à espérer que cette troisième tentative soit la bonne.
Article écrit en collaboration avec 6médias
Crédits photos : Capture d’écran BFM TV
Autour de
Source: Lire L’Article Complet