Depuis le mois de juillet, la France suit de près la disparition du jeune Émile dans les Alpes-Maritimes. Ce mardi 7 novembre, la commune d’origine du garçon connaît une opération d’ampleur, alors qu’une centaine de policiers ont perquisitionné pendant plusieurs heures une dizaine de maisons.
Dix-sept semaines de recherche, et toujours rien. Disparu le 8 juillet dans le Haut-Vernet, le petit Émile reste introuvable. Face à l’urgence de la situation, une opération de grande ampleur a été lancée dans la commune du Vernet ce 7 novembre, ainsi que dans le secteur de Digne-les-Bains, rapporte BFM DICI. Une centaine de gendarmes ont été déployés, et une trentaine de « cibles », dont des maisons, ont été inspectées par les enquêteurs. Pour l’heure, pas de suspect identifié, ni de garde à vue prévue, mais beaucoup de fouilles. « Toutes les maisons du Haut-Vernet sont perquisitionnées. Celle des personnes présentes au Vernet au moment des faits aussi », indique une source judiciaire à BFM DICI.
Alors qu’aucune piste claire n’a encore pu être exploitée par les enquêteurs, malgré des disputes et des perquisitions prometteuses, l’opération du 7 novembre aide à poursuivre des investigations déjà lancées, et concerne notamment des personnes déjà entendues pour la plupart dans l’enquête. Tout a commencé ce matin, vers 6 h du matin. « Ils sont arrivés ce matin chez moi […]. Ils ont tout fouillé durant trois ou quoi heures« , raconte un habitant du Haut-Vernet. « Ils ont enregistré toutes les données de mes téléphones. Et pour mes voisins, c’est pareil », poursuit-il. Un habitant de Digne-les-Bains confirme à nos confrères de BFM DICI : « J’ai passé la matinée avec les gendarmes que je viens à peine de quitter. Mais je dois à présent monter au Vernet puisque les gendarmes m’y attendent aussi. Ce sont toutes les données de mon téléphone qui ont été récupérées. Ils m’ont dit que c’était une opération nationale, pas qu’au Vernet.«
Le numérique, la solution du mystère ?
Cette action met l’accent sur le volet numérique, nouveau plan de cette enquête sans fin. Des ordinateurs, des téléphones et des données ont été saisis, ces perquisitions ayant été décidées à la suite d’investigations numériques et téléphoniques, basées sur des données de géolocalisation. « L’objectif, c’était le numérique. Nous avons eu le renfort de la COMCyberGEND, des militaires spécialisés dans le traitement de données informatiques », ajoute à BFM DICI un gendarme présent sur place.
Article écrit en collaboration avec 6Médias.
Crédits photos : DR
Autour de
Source: Lire L’Article Complet