Invitée de la matinale de France Inter, lundi 6 novembre, Élisabeth Borne n’a pas échappé aux questions sur sa supposée rivalité avec Gérald Darmanin.
Voulait-il lui piquer sa place ? Durant une bonne partie de l’été, les rumeurs sont allées bon train sur les ambitions de Gérald Darmanin, que l’on a dit en campagne pour récupérer le siège d’Élisabeth Borne, avec laquelle le courant aurait du mal à passer. Des bruits pas tout à fait dissipés aujourd’hui, comme en témoigne cette allusion faite par Léa Salamé ce lundi sur France Inter. Au moment d’évoquer les rivalités au gouvernement, la journaliste a mis les pieds dans le plat : « Il vous fatigue un peu Gérald Darmanin ?« , a osé la matinalière en fin d’interview, comparant le ministre de l’Intérieur à « l’élève perturbateur de la classe« .
Mais il en faut plus déstabiliser l’ex-jospiniste, encore maintenue à son poste après le remaniement de juillet dernier. « Il faut arrêter avec ces histoires qui ne reposent sur rien. Gérald Darmanin est à sa tâche, comme ses collègues. Le défi sur la sécurité dans notre pays est un défi évidemment essentiel donc chacun est mobilisé et chacun est au travail et on avance dans l’intérêt des Français« , a-t-elle assuré, à l’heure où le ministre de l’Intérieur espère renforcer son influence avec la loi immigration. « J’entends beaucoup d’inexactitudes sur les supposées divergences entre les uns et les autres. Un gouvernement, c’est une équipe (…) Ma conviction est qu’il n’y a pas de réussite autre que collective« , a-t-elle également rappelé face à Nicolas Demorand.
>>> Découvrez notre diaporama sur Éric Dupond-Moretti et les ministres à leurs débuts
Élisabeth Borne corrige Léa Salamé
Un petit moment de tension dans le studio, comme quelques minutes plus tôt au moment d’évoquer un autre sujet épineux : le procès d’Éric Dupond-Moretti pour « prises illégal d’intérêts« . La Première ministre n’a pas vraiment apprécié que Léa Salamé relaie une « fausse information » disant qu’elle avait souhaité assurer l’intérim au ministère de la Justice, le temps du procès. « Pardon ?« , l’a-t-elle froidement recadrée. Elle en a également profité pour assurer son soutien au compagnon d’Isabelle Boulay. « Éric Dupond-Moretti a toute ma confiance« , a promis Élisabeth Borne, vantant son « excellent travail » et son « droit à la présomption d’innocence ». L’ex-ténor du barreau pourrait toutefois être poussé à quitter la place Vendôme. Interrogée début octobre, la locataire de Matignon avait sous-entendu qu’il pourrait devoir laisser sa place en cas de condamnation, comme d’autres ministres avant lui. « Il y a une règle claire« , a-t-elle rappelé.
Crédits photos : Capture France inter
A propos de
-
Abonnez-vous à vos stars préférées et recevez leurs actus en avant première !
Élisabeth Borne
Suivre
Suivi
Gérald Darmanin
Suivre
Suivi
À découvrir en images
PHOTOS – Elisabeth Borne, Bruno Le Maire… Découvrez les ministres à leurs débuts
Première apparition télévisuelle de Bruno Le Maire en 1997.
Bruno Le Maire lors de son arrivée au Conseil des ministres de rentrée du mercredi 24 août 2022 au palais de l’Elysée à Paris.
Premier passage à la télévision de Gérald Darmanin, en 2014, alors maire de Tourcoing.
Gérald Darmanin lors de son arrivée au Conseil des ministres de rentrée du mercredi 24 août 2022 au palais de l’Elysée à Paris. Le 24 août 2022
Catherine Colonna alors porte-parole adjoint du Ministère des Affaires étrangères, lors d’une prise de parole – diffusée sur France 2 – en 1994.
Catherine Colonna à sa sortie du Conseil des ministres de rentrée du mercredi 24 août 2022 au palais de l’Elysée à Paris
Autour de
Source: Lire L’Article Complet