Comme le rapporte Le Parisien, le 6 novembre, un élément qui intéressait les enquêteurs dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar semble désormais confirmé.

C’est officiel, Cédric Jubillar va être renvoyé devant la cour d’assises du Tarn dans l’affaire de la disparition de sa femme Delphine. Alors que l’infirmière de 33 ans, avec laquelle il a eu deux enfants, n’a pas été retrouvée, le parquet de Toulouse a décidé de s’intéresser de nouveau au principal suspect, qui continue de clamer son innocence. Il s’appuie notamment sur un « amas » d’éléments à charge qui prouveraient son implication dans le meurtre de celle qui a disparu il y a près de trois ans déjà.

Comme le révèle Le Parisien, le 6 novembre, il y a notamment un élément qui semble bel et bien confirmé dans cette affaire. Il s’agit de la voiture de Delphine Jubillar, qui aurait effectivement été déplacée dans la nuit de sa disparition. Nos confrères rapportent que les gendarmes, les juges d’instruction, mais aussi les magistrats du parquet semblent « convaincus » que ce stationnement a été changé. Au départ, la Peugeot 207 était garée dans un sens, ce que plusieurs témoins ont noté, et elle a été retrouvée le lendemain matin par les enquêteurs dans un autre sens alors que seul Cédric Jubillar aurait été en mesure de conduire le véhicule de sa femme. Il faut dire aussi que l’infirmière avait l’habitude de garer de la même façon sa voiture, comme l’avaient souligné des voisins.

Un mari en plein divorce au comportement intrigant

Il y a donc une hypothèse évoquée : celle selon laquelle l’ouvrier peintre plaquiste aurait pu réaliser un court trajet avec la Peugeot, pour dissimuler le corps de Delphine, bien que l’intéressé nie cela. Mais si Cédric Jubillar continue d’assurer n’avoir rien fait de mal à son épouse, son comportement est rapidement apparu comme étant suspect, que ce soit « avant et après la disparition » de l’infirmière. Par le passé, il aurait eu du mal à accepter qu’une séparation officielle allait avoir lieu à la demande de sa femme, puis aurait menacé de mort plusieurs personnes de son entourage. La manière dont il a aussitôt prévenu les secours de la disparition de Delphine soulève des interrogations étant donné qu’il ne s’est écoulé que quelques minutes entre les messages envoyés aux amies de la mère de ses enfants et l’appel aux gendarmes.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran Facebook

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