Hélas, ça n’arrive pas qu’aux autres et Tiphaine vient d’être confrontée au drame des violences conjugales…
Jamais personne n’aurait pu imaginer entendre pareils mots prononcés et écrits par un membre de la famille de la première dame. C’est l’affaire du moment, celle qui occuperait toutes les conversations dans les couloirs du pouvoir… Les propos rapportés et les situations laissent pantois car c’est un véritable voyage vers l’enfer que nous révèle aujourd’hui Tiphaine Auzière, la fille de Brigitte Macron. On découvre l’horreur à travers une affaire à laquelle elle a été confrontée.
Celle, terrible, des violences conjugales, qui s’est achevée par un coup de poignard… On lit, on imagine, mais au-delà des mots, on a l’impression d’une plongée dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine.
Sans doute parce que nous avons tous en tête les témoignages de ces femmes ayant subi le pire de la part de leur conjoint… Chacun d’eux fait écho à l’autre, relatant la même tragédie, reflétant ce même cauchemar que toutes ont vécu : « J’ai été victime de violence physique, des actes de brutalité qui ont laissé des marques visibles et invisibles. Les coups, les gifles et les agressions physiques ont créé une atmosphère de terreur constante, me faisant craindre chaque instant passé aux côtés de mon agresseur. Un aspect particulièrement traumatisant a été la violence sexuelle, une violation profonde de ma personne et de ma dignité. Cette forme de violence a laissé des cicatrices indélébiles, affectant, non seulement ma perception de l’intimité, mais également ma confiance dans les relations futures. »
Ces mots, postés par une jeune femme de 22 ans sur le site sosviolenceconjugale, Tiphaine Auzière ne les connaît que trop bien. Pourquoi a-t-elle décidé aujourd’hui de revenir sur ces moments qui font partie de son histoire ? Marraine de la plateforme Droitsdirects.fr, qui lutte contre les violences conjugales, elle a sans doute voulu compléter son action et sensibiliser encore davantage à ces drames.
Si la famille semble heureuse, Tiphaine, elle, fait régulièrement face, dans son travail d’avocate, à des tragédies conjugales. Elle s’est inspirée de l’une d’elles pour écrire son premier roman : Assises. Il y a quelques années une jeune femme que son mari battait et violait avait fini par le tuer en le poignardant. Stock, la maison d’édition, précise : »Tiphaine Auzière défendait la famille du mari. Là, elle inverse, elle retourne l’histoire. »
Dans ce récit, elle montre combien des liens « forts et complexes » se tissent entre l’héroïne, qui lui ressemble, sa cliente, et une jeune mineure victime d’inceste. Même s’il s’agit d’un roman et non d’une autobiographie, on peut peut-être penser qu’il y a là comme un exutoire… À force de côtoyer des drames dans son travail ou dans son association, Tiphaine a pu peut-être sentir qu’il fallait aussi s’en libérer en déversant ses souvenirs douloureux dans un roman.
Cela ressemble à une catharsis qui aurait le mérite d’éclairer un peu plus sur le travail d’avocate et la cause des femmes. Qu’en a pensé Brigitte Macron ? L’a-t-elle lu ? On sait la mère et la fille très proches et il semble plus que probable que la première dame ait été la première lectrice et conseillère dans l’élaboration de ce roman.
Assises devant paraître en mars prochain, des corrections et des ajustements sont sans doute encore d’actualité. Emmanuel Macron a-t-il, lui aussi, été consulté ? Tiphaine s’est largement impliquée dans la campagne de son beau-père dont elle admire sans doute l’intelligence politique.
Sachant que notre président a un goût prononcé pour la littérature, il a sans doute lui aussi été mis à contribution. Selon certains proches, l’ouvrage, écrit sans concession, devrait, au moment de sa sortie, faire grand bruit…
JEAN MARC
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