• Un cambrioleur se laisse prendre au piège dans un luxueux penthouse new-yorkais rempli d’œuvres d’art.
  • « A l’intérieur » fait monter le suspense autour d’un Willem Dafoe en mode survie.
  • Cette comédie aux allures de thriller fait penser à The Square de Ruben Östlund par son côté provocateur.

Pas de chance pour ce cambrioleur ! Willem Dafoe se retrouve coincé dans A l’intérieur de Vasilis Katsoupis, fable claustrophobe où il joue un voleur d’œuvres d’art prisonnier solitaire d’un luxueux penthouse new-yorkais. Le paradis ? Pas vraiment car une panne du système de protection l’isole pour un temps déterminé dans cette prison dorée.

« Le film traite de sujets élémentaires, de survie, de besoins, de nos schémas de pensée, de nos sources de plaisir, du regard que l’on porte sur nos vies », explique Willem Dafoe dans le dossier de presse. Le comédien est au centre de suspense presque sans parole où il a d’autant plus de mal à survivre qu’un thermostat détraqué le fait passer d’une chaleur insupportable à un froid glacial, que l’eau est coupée et que la nourriture est rare.

Une prestation fascinante

Le vaste appartement semble se refermer progressivement sur le héros qui ne connaît de l’extérieur que les écrans de surveillance de l’immeuble et la terrasse à laquelle il ne peut pas accéder. Sa descente aux enfers le fait sombrer dans une folie destructrice qui offre une belle réflexion sur ce qu’est l’art et qu’il représente quand on en n’est est réduit à survivre. « Chaque jour, je m’endurcissais, je m’enfonçais dans le personnage, dans son corps, dans son apparence, dans son odeur », explique Willem Dafoe. Sa prestation remarquable rend la progression de son personnage fascinante.

A l’intérieur, œuvre ironique au concept original n’est pas sans faire penser à The Square de Ruben Östlund par son côté provocateur et son humour ravageur.

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