Alors que le traumatisme de la mort de Lady Diana est plus présent que jamais, notamment à cause du harcèlement médiatique dont sont victimes les Sussex, un ancien majordome de Buckingham Palace tire la sonnette d’alarme et s’inquiète tout particulièrement pour le traitement infligé par la presse anglo-saxonne à Meghan Markle.

L’ancien majordome de Lady Diana tire la sonnette d’alarme et avertit son monde : le traitement « cruel » dont est victime Meghan Markle ne présage rien de bon, et il a peur que dans l’avenir « l’histoire se répète » – en faisant référence à la terrible fin de vie de la princesse de Galles, harcelée par les paparazzi jusqu’à sa mort.

A Buckingham Palace, il a quasiment fait partie des meubles. Après avoir été au service de la reine Elizabeth II pendant des années, le majordome Paul Burrell a travaillé au côté de Lady Diana, et a vécu le quotidien de la maman de William et Harry, de son mariage désastreux avec le prince Charles, à sa relation plus ou moins secrète avec le chirurgien d’origine pakistanaise Hasnat Khan, en passant par sa tragique disparition avec Dodi Al-Fayed le 31 août 1997. Dans une interview accordée au site Hollywood Life, Paul Burrell s’est longuement confié quant au couple Sussex et l’acharnement médiatique dont ils sont victimes, et notamment Meghan en qui il voit de nombreux points communs avec Lady Di.

« C’est la plus grande crainte de Harry »

Alors que Meghan Markle (qui est totalement indépendante financièrement), le prince Harry et le petit Archie se préparent à partir aux États-Unis pour passer Thanksgiving en famille, avant de s’octroyer une pause bien méritée de six semaines outre-Manche, l’ancien majordome a pris publiquement la défense du couple Sussex après que Meghan ait été victime de critiques sévères de la part de la presse et le public : « L’histoire de Meghan est quelque part parallèle à celle de la princesse Diana. Tandis que je regardais leur documentaire à la télévision britannique (Meghan & Harry : An African Journey, qui n’a pas vraiment servi leur paroisse, NdR), l’histoire semble malheureusement se répéter », a déclaré Paul Burrell, le bras droit de Lady Di jusqu’à sa mort en 1997. « Dans ce documentaire, ce que j’ai vu, ce sont deux personnes extrêmement vulnérables et blessées. Je pensais sans cesse en regardant ma télévision : ‘Nous avons sûrement tiré les leçons du passé. Il n’est pas possible que les médias remettent ça et parlent plus de Meghan que de Diana' », a-t-il poursuivi. « C’est bien sûr la plus grande crainte de Harry. »

Les commentaires de Paul Burrell interviennent après que Meghan (qui a vu Kate Middleton lui tendre la main) et Harry aient attaqué plusieurs tabloïds britanniques qui ne les avaient pas épargnés. Dans leur documentaire en Afrique, les réponses et le comportement de Meghan ont inquiété Paul, qui lui a trouvé beaucoup de similitudes avec Lady Di : « Diana a été constamment traquée, toute sa vie. Elle a été poursuivie dans Bond Street et les médias prenaient des photos et proféraient des insultes en même temps pour susciter une réaction désagréable de sa part. J’ai vu en Meghan une femme très vulnérable et blessée », a analysé le majordome, avant de demander, entre les lignes, de ménager la duchesse de Sussex : « Meghan ne fait partie de la famille royale que depuis un an seulement. Elle est devenue royale, mère et épouse en quelques mois. C’est beaucoup, beaucoup lui en demander. Meghan et Harry sont deux êtres humains qui sont tombés amoureux. N’oublions pas qu’il s’agit d’un jeune couple qui cherche encore à trouver leur place dans ce monde, un peu comme tous les jeunes couples qui démarrent. Donnons-leur du temps, de l’espace, de l’oxygène, pour qu’ils puissent respirer et qu’ils puissent vivre et profiter de ces années magiques de leur mariage et de l’éducation de leur famille. » Un discours plein de sagesse et de bienveillance que Paul a conclu en revenant sur la plus grande crainte de Harry qui a vu sa mère mourir dans un accident de voiture alors qu’elle était poursuivie par des paparazzi : « Le cœur de Harry s’est brisé ce jour-là. Les cœurs des deux garçons évidemment, mais Harry était tellement plus jeune que William quand ça s’est passé. Cela a vraiment façonné le reste de sa vie et l’a affecté au plus profond. » Et il n’a évidemment pas envie que l’histoire se répète…

Crédits photos : Bestimage

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