Nos confrères du journal Le Parisien dévoilent que les gendarmes ont mené une perquisition de domicile mardi 17 octobre dans l’affaire de la disparition d’Emile. Le garçonnet de 2 ans et demi n’a plus donné signe de vie depuis le 8 juillet dernier.
Le bruit médiatique autour de l’affaire de la disparition d’Emile s’était relativement calmé ces dernières semaines, mais les enquêteurs n’avaient pas levé le pied pour autant. Le garçonnet de deux ans et demi a disparu le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet. Les gendarmes ont mené mardi 17 octobre la perquisition d’un domicile du secteur de la disparition du petit garçon, selon une information dévoilée par nos confrères du journal Le Parisien.
Ces derniers précisent que ce sont les gendarmes de la section de recherches de Marseille et ceux du groupement de gendarmerie local qui mènent conjointement l’opération. L’homme occupant les lieux perquisitionnés serait « connu de la justice pour des délits mineurs », selon nos confrères. Il présenterait un profil « intéressant » dans le cadre de l’enquête de la disparition d’Emile et aurait été désigné comme un potentiel suspect par plusieurs témoignages. Les sources du Parisien précisent que cet homme ferait « parler de lui, car il ne correspond pas aux codes locaux« . Il n’est pour l’heure pas placé en garde à vue.
Disparition d’Emile : de nombreuses pistes explorées
Jean-Luc Blachon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a confirmé la perquisition de domicile, précisant qu’il s’agit d’un « approfondissement d’investigations en cours ou déjà réalisées ». Le parquet d’Aix-en-Provence a fini par ouvrir une information judiciaire pour « enlèvement de mineur et séquestration« . Mais de nombreuses pistes ont été évoquées et explorées dans les premiers jours qui ont suivi la disparition d’Emile. Dont certaines très surprenantes.
La question de l’enlèvement de l’enfant par un oiseau de proie avait été posée dans la presse, tout comme celle d’une attaque d’un loup, voire d’une meute. Le profil politique et religieux des parents de l’enfant avait également retenu l’attention, poussant le couple à prendre la parole dans la presse. Plus récemment, c’est le profil du grand-père du garçonnet qui a été passé au crible, l’homme ayant été décrit comme « dur » et « sanguin ». Mais, le travail d’enquête mené, les gendarmes ne semblent pas avoir retenu ces hypothèses.
Crédits photos : Capture d’écran BFMTV
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