C’est lui qui a rendu célèbre celui qui dirige la France aujourd’hui. Jean-Pierre Elkabbach était à l’honneur d’un hommage rendu lundi chez France Télévisions, dont il a été le patron. Emmanuel Macron a présidé la cérémonie en mémoire du journaliste, « interviewer redoutable », selon les mots du président de la République. C’était « un journaliste qui voulait porter la plume, le nagra [enregistreur portable utilisé en radio], la caméra dans les plaies de l’époque », a-t-il souligné, alors que le bâtiment principal du siège de France Télévisions est rebaptisé « Maison Jean-Pierre Elkabbach ».
« Il voulait en être, en être de son époque (…) de l’histoire qui s’écrit et se raconte, se transmet et demeure », a déclaré le président, devant un parterre de personnalités politiques et médiatiques, notamment Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, ou encore le journaliste Alain Duhamel.
Les « illettrées » de Gad
« Jean-Pierre Elkabbach finalement, réussit à en être, à être de son temps et du nôtre », a-t-il poursuivi. Emmanuel Macron a aussi loué un homme qui souhaitait « être une référence quand on lui reprochait ses révérences ».
Après son discours, Emmanuel Macron a aussi confié, en aparté, une anecdote : « Ce qui m’a rendu célèbre et qui aurait pu me tuer, c’est ma première interview avec lui, où je parle des filles de Gad qui sont illettrées ». Le 17 septembre 2014, Emmanuel Macron avait commis un faux pas dès sa première intervention en tant que ministre dans les médias, sur Europe 1, en parlant de salariés « illettrés » dans l’abattoir breton Gad. Il avait ensuite exprimé ses « regrets » et s’était rendu peu après sur place, pour s’excuser.
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