Si le grand Serge renaît pour ses fans, qui peuvent visiter sa maison, il n’a jamais disparu du quotidien des siens. Un fantôme lourd à porter pour le compagnon de sa fille…
On le sait depuis 2001, et la sortie de Ma femme est une actrice : pour Yvan Attal, partager la vie d’une comédienne n’est pas toujours évident. Mais ce que l’on mesurait moins, c’est qu’il est surtout pesant d’aimer la fille d’icônes ! Cohabiter avec le spectre de Serge Gainsbourg, et désormais celui de Jane Birkin ? Ce n’est pas rien, forcément… Même quand on a tourné dans des dizaines de films et qu’on en a réalisé sept. Intégrer une famille qui appartient à tout le monde, cela vous enlève un peu de votre identité, comme l’acteur de 58 ans vient de l’admettre au micro de Clique. Interrogé sur le sujet par Mouloud Achour, il y est allé franco : “Le nombre de fois qu’on m’arrête pour me parler de Gainsbourg ou de Birkin, ou même le nombre de fois qu’on m’appelle Monsieur Gainsbourg…”, a-t-il lancé. Avant d’avouer le fond de sa pensée : “Ça me saoule totalement !” Voilà qui est clair. Pourtant, il a toujours adoré ses beaux-parents, avant même de rencontrer la femme de sa vie au début des années 90, peu avant la mort de Serge. “Je les écoutais énormément. J’aimais beaucoup Gainsbourg. Évidemment, je ne l’écoute plus depuis que je suis avec elle, parce que ce n’était pas possible d’écouter Gainsbourg à la maison… Mais oui, j’étais fan !”
“Ça me saoule totalement !”
À croire que, même dans l’intimité d’Yvan, l’ombre de ce couple mythique qui a constamment plané est difficile à dissiper… Une situation qui n’enlève évidemment rien au soutien qu’il apporte chaque jour à Charlotte, ni à l’immense affection qu’il avait pour Jane. “J’ai toujours eu la chance d’avoir en face de moi cette belle-mère sublime, tout à fait généreuse, expliquait-il récemment sur RTL. C’était devenu aussi comme une sœur, moi qui étais enfant unique.” Mais Yvan Attal sait également que les trois enfants qu’il a eus avec Charlotte devront à leur tour souffrir l’aura étouffante de ce clan de légende. “Je me mets à leur place”, a-t-il ajouté dans Clique, en évoquant Ben, Alice et Jo. Il mesure bien les jalousies que cette hérédité pourra valoir aux deux aînés, le premier évoluant au cinéma quand la seconde projette de travailler dans la musique. Un avenir parfois inquiétant, lorsqu’il est parasité par le passé… Mais le brun reste prêt à tout pour épauler celle qui l’a récemment demandé en mariage. Et si Yvan confie qu’il n’a rien décidé, parce que “c’est compliqué”, depuis plus de trente ans, il fait sienne la chanson de son beau-père : Charlotte for ever !
Nina Perrault
Source: Lire L’Article Complet