Loin de Paris et de ses tentations, l’humoriste s’est construit un quotidien tranquille rythmé par ses visites médicales et judiciaires. Une triste routine, comme une vie de pénitence…

Les gens se retournent sur son passage. On chuchote, on le dévisage. Courbé, les épaules rentrées, Pierre Palmade poursuit sa route sans ciller. Depuis le terrible accident du 10 février dernier, l’humoriste tente de faire profil bas. En juin, des photos de lui en boîte de nuit avaient fait le tour du Net. Une publicité quelque peu superflue quand on s’apprête à être jugé. Alors depuis, exilé dans le Sud-Ouest, il fait pénitence. Les journées se suivent et se ressemblent ; quelques courses en ville, des rendez-vous médicaux pour se reconstruire après le terrible AVC dont il avait été victime au lendemain du drame. Le 26 septembre dernier, il était entendu par la juge d’instruction pour livrer de nouvelles précisions sur la tragédie qui a fait basculer sa vie. A-t-il reçu des coups de fil compatissants de ses anciens amis du show-biz ?

Sa sœur, sa seule confidente

Se faire oublier le temps que la justice fasse son œuvre.

Peu probable. Même son plus fidèle soutien lui a tourné le dos et n’hésite pas à le tacler dans la presse. “J’étais son ange gardien. Un ange n’attend pas d’amour en retour et il ne valait mieux pas en attendre”, déclare froidement Muriel Robin dans En aparté. Isolé, il ne compte plus à l’évidence que sur la présence réconfortante de sa sœur. Elle seule s’occupe sûrement de lui. Jouant le rôle d’une mère. Une perle dans la vie du comique. “J’ai voulu donner (à Pierre) quelque chose que, peut-être, j’aurais aimé qu’on me donne, confiait Muriel Robin sur Canal +. Il pouvait me faire tout ce qu’il voulait, j’étais là. Je l’aimais comme une mère idéale, absolue.” Il semble désormais que l’humoriste ait trouvé une nouvelle personne pour remplir ce rôle…

Léa Hasvry

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