À l’occasion des 40 ans du Chat, son créateur, le dessinateur belge Philippe Geluck, a accordé une interview à Paris Match, en kiosque ce jeudi 5 octobre. Il revient sur son métier qui le passionne tant, sa manière de travailler et son regard sur l’actualité.
Le Chat « brasse beaucoup d’argent », assure Philippe Geluck dans le dernier numéro de Paris Match du 5 au 11 novembre. « Je n’imaginais pas aussi bien gagner ma vie en faisant le métier que j’aime. » Tout semble lui sourire. En plus des calendriers et posters à son effigie, le matou a été exposé en XXL pendant plus de deux mois en 2021 sur la prestigieuse avenue des Champs-Elysées à Paris. Ce mercredi 11 octobre, un 24ème album intitulé Le Chat et les 40 bougies doit atterrir dans les bacs. Et, un musée à Bruxelles lui sera très prochainement consacré. « Aujourd’hui, on a dépassé les 15 millions de ventes. Dire qu’au départ Casterman ne voulait pas le publier en albums… », se souvient Philippe Geluck.
Aujourd’hui, l’histoire du Chat est une véritable success story. Sa naissance, Philippe Geluck la doit au carton de remerciements de son mariage avec Dany, sa femme qu’il a rencontrée sur un tournage alors qu’il était comédien. « Je nous avais dessinés en chats », confie-t-il à Paris Match. Le 3 mars 1983, il y a près de 40 ans, Le Chat est publié pour la première fois : le journal belge Le Soir souhaite que Philippe Geluck dessine dans le canard. Il y esquisse Le Chat. D’abord connu et reconnu en Belgique, sa renommée ne tarde pas à dépasser les frontières belges pour parvenir jusqu’en France. Le Chat apparaît alors dans les pages de Sud-Ouest, où il devient « Sacha » sans que Philippe Geluck ne soit tenu au courant. Puis dans les colonnes d’Ouest-France où il se dévoile « avec des tons aberrants ».
Heureux d’aimer son métier et de gagner correctement sa vie
Malgré les années qui passent, Le Chat tente de rester moderne. « Le Chat est clairement aux côtés de ceux qui morflent. Ça fait de plus un humaniste, qui plus est féministe », détaille son créateur chez nos confrères. Véritable boule de créativité, l’imagination de ce dernier déborde : il peut inventer jusqu’à 20 gags quotidiennement. Ses planches, Philippe Geluck les conçoit seul, mais c’est entouré qu’il travaille. Une dizaine de personnes l’accompagnent pour gérer les transports, les finances, contacter les galeries. Le dessinateur infatigable se réjouit : « Il y a des gens qui font un métier agréable et dans lequel ils gagnent correctement leur vie. (…) je suis heureux d’avoir créé un projet qui a permis cela. »
Article écrit en collaboration avec 6Medias.
Crédits photos : Renaud Joubert / Panoramic / Bestimage
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