Invité dans “Télématin” sur France 2 jeudi 28 septembre, Olivier Véran a fait face aux piques envoyées par Thomas Sotto concernant un nouvel usage de l’article 49.3 de la Constitution, invoqué dans le nuit du mercredi 27 septembre. Un usage tout à fait justifié, selon le porte-parole du gouvernement d’Élisabeth Borne.
Cette nuit, le 49.3 a fait son grand retour dans l’Hémicycle. Et cette information n’a pas échappé à Thomas Sotto ! Alors qu’il recevait Olivier Véran dans Télématin jeudi 28 septembre, le journaliste de France 2 n’a pas manqué de le rappeler au porte-parole du gouvernement d’Élisabeth Borne. « On continue d’utiliser le 49.3, puisque tout cela se fait sans majorité absolue, a envoyé l’ancien visage de Capital. C’est parti pour une seconde saison des 49.3, on en parlait dans le journal. Le douzième pour Élisabeth Borne et le premier de cette saison a été dégainé. »
Thomas Sotto a, cependant, ajouté une pointe d’humour à ses propos, afin d’alléger le ton de son échange avec Olivier Véran. « On sait que les saisons 2 dans les séries sont souvent moins palpitantes, moins populaires que les premières. Vous n’avez pas peur qu’à un moment, le public se lasse du 49.3 ? » S’il a pris la remarque du journaliste avec le sourire, le porte-parole du gouvernement d’Élisabeth Borne a tout de même défendu ce nouveau passage en force. « Je vais vous dire, a soufflé Olivier Véran, le 49.3 qui a été utilisé cette nuit, c’est sur un texte qui permet à l’Europe de nous verser plus de 30 milliards d’euros. C’est un texte qui dit que l’Europe doit nous donner l’argent du plan de relance européen. »
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La majorité, vilipendée ?
Olivier Véran a poursuivi sa justification de l’utilisation du 49.3 en assurant que celui-ci avait, finalement, était déclenché par obligation, alors que l’opposition n’avait pas de raisons de s’ériger contre un texte permettant d’apporter de nouveaux financements. « Pourquoi est-ce que l’opposition disait qu’elle ne voulait pas le voter ? Non pas parce qu’elle ne croit pas au fond du texte, mais parce que, justement, elle voulait nous pousser à faire un 49.3 pour dire : ‘Eh, regardez, ils sont méchants, ils font un 49.3.’ C’est grotesque. » Le porte-parole du Gouvernement a expliqué ne pas se laisser désarçonner par ces stratagèmes, que la majorité a réussi à déjouer grâce au 49.3. « On voit qu’on est dans la stratégie politique, on y répond très calmement par des outils constitutionnels, ça nous permet de payer nos agriculteurs, d’investir pour les entreprises et justement, de créer de la richesse et de l’emploi. «
Article écrit en collaboration avec 6médias
Crédits photos : Capture d’écran France 2
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PHOTOS – Olivier Véran, Roselyne Bachelot… Ces politiques qui ont osé révéler leur salaire
Il avait promis de ne « rien cacher » dans son livre. Auteur de Par-delà les vagues (ed. Robert Laffont), un journal de bord sur la crise sanitaire sorti en septembre 2022, Olivier Véran rend public son salaire de ministre.
« Comme tout ministre, je paye mes factures, un loyer au ministère, et je gagne 6500 euros nets par mois après impôt », écrit-il.
Parler cash, Roselyne Bachelot sait faire. Elle le prouve encore en 2013 lorsque, tout juste arrivée sur D8 pour l’émission « Le Grand huit », elle révèle gagner 250 000 euros par an « tout compris« . A l’époque, l’ex-ministre fait également une apparition hebdomadaire sur i-Télé. « Je mène une vie très simple et je vis depuis toujours très en dessous de mes revenus« , confie-t-elle au quotidien suisse Le Matin.
Nommée ministre la Culture en 2020, elle assure avoir perdu « la moitié de ses revenus » en rejoignant le gouvernement.
En déplacement dans une école de Marseille, lors de la rentrée 2021, Emmanuel Macron est prié par un élève de donner… son salaire mensuel. Du tac au tac, le mari de Brigitte répond.
« Je suis payé avant le prélèvement à la source, environ 13 500 euros« , soit « 8 500 euros » nets, reconnaît le chef de l’Etat. Tout en précisant au jeune élève que le montant est rendu public.
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