Disparu le 8 juillet, le jeune Émile reste encore introuvable. Ces derniers jours, une nouvelle hypothèse était étudiée par les enquêteurs : le corps du garçon serait dissimulé sous la terrasse d’un voisin. Ce dernier s’est exprimé dans les pages du « Parisien » le 17 septembre.

Alors que l’enquête autour de la disparition d’Émile dans les Alpes-de-Haute-Provence piétine depuis dix semaines, une éclaircie était en vue. Après la détection d’une tâche suspecte grâce à un géoradar sous la surface de la terrasse d’un voisin, une nouvelle piste était étudiée par les enquêteurs, s’ajoutant à la longue liste des théories qui entourent cette affaire. Malheureusement, cela n’a rien donné : lundi 11 septembre, le voisin propriétaire de la terrasse a assisté les gendarmes pendant qu’ils détruisaient une partie de la dalle en béton qui entoure sa résidence secondaire, située dans le hameau du Haut-Vernet à environ deux cents mètres de la maison des grands-parents du petit garçon disparu. Sans résultats, la piste a été refermée.

Depuis, le voisin s’est exprimé le 17 septembre dans les colonnes du Parisien. « S’il avait fallu raser ma maison pour retrouver une trace d’Émile, j’aurais accepté sans hésiter » assure celui qui n’était pas présent sur les lieux lorsque le garçon de deux ans et demi s’est volatilisé, le 8 juillet. Il précise d’ailleurs ne connaître « ni de près ou de loin » la famille d’Émile, n’étant devenu propriétaire d’une maison du hameau que depuis le printemps.

L’hypothèse d’un accident causé par un tiers pas encore écartée

Ce n’était donc pas lui qui était directement mis en cause, mais peut-être l’un de ses ouvriers. En effet, si les théories se succèdent concernant les causes de la disparition du blondinet, celle de l’accident causé par un tiers persiste dans l’esprit des enquêteurs. L’un des travailleurs du chantier aurait ainsi pu tuer accidentellement le petit garçon et avoir voulu le dissimuler sous le béton, relate Le Parisien. Pour les magistrats et les enquêteurs de la section de recherches de Marseille, la possibilité qu’un habitant de la commune ou une personne de passage ait nuit au garçon, emportant ensuite son corps pour le cacher, n’est pas encore écartée.

Article écrit en collaboration avec 6Médias.

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