Depuis le 8 septembre et le début de la Coupe du monde de rugby, les hymnes sont au coeur de vives polémiques. À cause de fiascos en direct, l’organisation de l’événement a dû changer ses plans à la dernière minute.
Les téléspectateurs de la Coupe du monde de rugby ont eu du mal à en croire leurs oreilles. Depuis le début de la compétition, qui se déroule en France, ils ont découvert la mise en place de la "mêlée des choeurs". Cette initiative révélée il y a quelques mois par l’organisation de l’événement consiste à faire chanter les hymnes des nations par plus de 7.000 jeunes sur les pelouses des dix villes hôtes. Mais avant même le début du Mondial, l’opération a été revue à la baisse. Dans les faits, 300 enfants devaient chanter avant neuf rencontres à Saint-Denis et à MarseilleEt le moins que l’on puisse dire, c’est que la mêlée des choeurs n’a pas fait l’unanimité. "Le projet, c’est de défoncer les hymnes du monde entier ?", "On ne peut pas faire chanter les hymnes normalement svp ? Le plus important sont les joueurs… C’est un moment unique !", pouvait-on lire sur Twitter.
"La Marseillaise la plus pourrie de l’histoire", a ajouté Julien Benneteau. Depuis le début de la compétition, et fasse à la polémique, l’initiative a connu un coup d’arrêt. Les fédérations ont désormais le choix entre une version enregistrée de ses hymnes chantés par les enfants mais sans les canons et une version instrumentale. "France 2023 essaie de trouver une solution intermédiaire mais en l’état, la Marseillaise en canon, ce n’était pas idéal et ça a fait une cacophonie qui n’était pas adaptée. Ils essaient de trouver une solution, sachant qu’il y a eu des hymnes où ça s’est très bien passé", a fait savoir à l’AFP une source."On espère que toutes les fédérations choisissent ces versions enregistrées, en phase avec les attentes des fans et des équipes", a expliqué le directeur général du comité d’organisation, Julien Collette, au Parisien.
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