Victime d’un grave accident domestique, l’animatrice d’“Affaire conclue” a été hospitalisée, pas assez vite, hélas, pour éviter l’opération !

Si elle appréhendait cette rentrée, la jolie brune peut être rassurée ! À peine Julia Vignali vient-elle de succéder à Sophie Davant – elle a repris le 28 août dernier les manettes d’Affaire conclue sur France 2 – qu’elle enregistre déjà des records d’audience !

Son irrésistible sourire et sa simplicité rafraîchissante sont sans doute pour beaucoup dans ce fulgurant succès. Mais avant d’en arriver là, la compagne de Kad Merad a dû surmonter une épreuve des plus terrifiantes que la plupart des téléspectateurs ignorent et qui aurait pu la laisser handicapée à vie !

Un de ces accidents domestiques stupides qui, parce que sa gravité a été sous-estimée, lui a fait vivre un véritable cauchemar.

“C’est parti pour des années au service des grands brûlés deux fois par semaine.”

L’animatrice quelque peu stressée par cette nouvelle aventure professionnelle aurait-elle fait, cet été, un geste malheureux aux conséquences désastreuses ? Rassurez-vous, cette expérience traumatisante qui a marqué (dans tous les sens du terme) Julia est survenue quand elle était toute petite.

Ce lointain matin de 1980 – dont elle se rappelle comme si c’était hier –, la fillette d’alors 5 ans, mal réveillée, renverse son bol de chocolat brûlant. Le liquide se répand sur la manche de son pyjama en acrylique qui fond, s’incrustant dans sa chair tendre d’enfant. Celle-ci, comme elle le racontait il y a quelque temps dans Paris Match, est brûlée au troisième degré, ce que n’ont pas réalisé tout de suite les secours appelés en urgence par sa mère.

Seconde peau

Quand elle arrive enfin à l’hôpital, le verdict est sans appel : il est trop tard pour une greffe. « Du coup, c’est parti pour des années à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul de Paris, au service des grands brûlés deux fois par semaine. Alors que mes copines ont danse ou piano, moi j’ai hosto !« , confie-t-elle.

Un calvaire qui se poursuivra sous une autre forme à l’adolescence. En effet, les séquelles de l’accident sont si importantes qu’elle doit subir une lourde intervention, sans laquelle son bras n’aurait pas pu grandir plus. Julia qui s’imaginait en avoir enfin terminé avec les hôpitaux, se fait cependant une raison : « Il vaut mieux un bras moche avec une cicatrice qu’un petit bras qui aurait fini sa croissance trop tôt« , se souvient-elle encore.

Dans son malheur, elle se dit qu’elle a de la chance. Son voisin de chambre est, lui, amputé des deux bras ! De retour chez elle, elle doit composer avec cette interminable et douloureuse traînée blanche qu’elle cache tant que faire se peut sous des manches longues. Elle redoute l’été où cette marque saillante suscite invariablement des questions.

Existe-t-il une possibilité de l’effacer, du moins de l’atténuer ? Aujourd’hui, avec les miracles du laser et de la chirurgie esthétique, sans doute, mais, à l’époque, Julia n’a qu’une solution : s’y habituer. Elle fera mieux : elle l’aimera, cette seconde peau, qui, d’une certaine façon, la rend unique.

Les fleurs du renouveau

Et puis, il y a quelques années, elle entre, sur un coup de tête, dans la boutique d’un tatoueur. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle veut, n’étant pas spécialement fan de tatouages. Sans doute souhaite-t-elle donner une autre forme à sa cicatrice, l’embellir en quelque sorte. On lui propose un fauve. Elle refuse pour opter pour un motif japonais : des fleurs de cerisiers, dont elle apprendra qu’elles symbolisent le renouveau et la chance. Le tatoueur lui laisse 3 cm de cicatrice, pour ne pas oublier…

Les premiers temps, Julia souffre et, surtout, elle ne parvient pas à s’habituer à ce nouveau bras. C’est son fils, Luigi, fruit de sa relation avec son ex-mari Julien, qui en quelques mots fera éclore ces fleurs qu’elle supporte si mal : « C’est bien plus joli qu’avant, tu as bien fait, maman« , lui déclare-t-il.

Une affaire décidément conclue sous le signe du renouveau et la chance…

Lili CHABLIS

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