Fidèle ambassadeur de l’association Mécénat chirurgie cardiaque, le fils du Magnifique, consultant sur Eurosport et Canal +, ne tarit pas d’éloges au sujet de son cadet qui suit les traces de son grand-père…
Paul Belmondo est en tournée dès janvier dans toute la France dans la pièce Papasss, avec Édouard Montoute, Bernard Fructus, Christian Vadim et Nadège Méziat.
France Dimanche : Début juillet, vous avez une nouvelle fois participé à l’Étape du cœur, en marge du Tour de France…
Paul Belmondo : Cela fait vingt ans que je suis engagé pour cette cause. Je me souviens de ce déjeuner avec le professeur Francine Leca [1re femme chirurgien cardiaque et fondatrice de Mécénat chirurgie cardiaque, ndlr] qui m’expliquait ce que l’association faisait pour ces enfants issus de pays en voie de développement, à savoir les faire venir en France pour qu’ils se fassent opérer dans les meilleures conditions possibles.
À votre avis, quels étaient vos atouts qui ont motivé sa demande ?
À l’époque, ils cherchaient des personnalités sportives. C’était la première fois que l’organisation du Tour de France acceptait une telle opération. Ils voulaient s’assurer que tout se passe bien. Nous sommes une bonne quinzaine à rouler sur le parcours d’une étape, quelques heures avant les coureurs professionnels.
“Il m’arrive de penser à mon père en regardant mon fils.”
Pour le passionné de vélo que vous êtes, ce doit être grisant, non ?
Je suis fou de ce sport depuis toujours. Même quand je faisais de la course automobile, je m’entraînais en roulant à vélo. Et je roule encore beaucoup.
Avec votre épouse Luana, seriez-vous capables de devenir « famille d’accueil » pour les enfants de l’association ?
C’est un engagement plus conséquent que ma participation à l’Étape du cœur. Nos emplois du temps chargés compliqueraient la chose. Il faut être disponibles pour s’occuper de l’enfant durant plus d’un mois, le temps qu’il se fasse opérer et suivre à l’hôpital… Ça n’aurait pas de sens qu’on accueille un enfant sans pouvoir s’en occuper comme il faut.
Votre fils Victor semble percer en tant que comédien. Notamment dans la mini-série Bardot, diffusée il y a peu sur France 2…
J’ai été très fier de son interprétation de Roger Vadim. Je peux dire que la filiation part plutôt bien pour l’instant. Mais ce métier est si difficile et incertain que je ne m’emballe pas trop. Je suis très heureux que ça marche aussi bien pour lui jusqu’à présent, et de le voir s’épanouir ainsi.
Votre père serait aussi fier de le voir à l’écran…
Heureusement, il avait déjà pu le voir dans ses premiers films avant qu’il ne nous quitte. Il était honoré qu’un de ses petits-fils suive ses traces. Il n’aura juste pas pu assister à son récent succès, le biopic de Bardot. Il m’arrive de penser à mon père en regardant mon fils. Mais si son physique peut s’en approcher, son jeu de comédien est le sien propre !
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Propos recueillis par Philippe CALLEWAERT
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