L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn va publier le journal qu’elle a tenu au début du Covid-19. Cet ouvrage intitulé Journal, janvier-juin 2020 (éd. Flammarion) doit paraître le 27 septembre prochain. Ce dernier s’annonce riche en révélations.
La rentrée littéraire s’annonce fracassante. Si Nicolas Sarkozy vient de faire des révélations retentissantes dans son dernier livre Le temps des combats (éd. Fayard), Agnès Buzyn s’apprête à en faire de même. Le 27 septembre prochain, l’ex-ministre de la Santé (mai 2017-février 2020) va publier le journal qu’elle a tenu lorsqu’elle était en poste au début de la pandémie de Covid-19 en 2020. Un nouveau livre de 496 pages sobrement intitulé Journal, janvier-juin 2020, comme l’a révélé Le Parisien ce lundi 28 août. “Ce récit intime et précis offre un éclairage inédit sur cette crise sans précédent qui a bouleversé des millions de Français. Il permettra aux lecteurs de plonger dans les défis, les décisions difficiles et les événements marquants qui ont façonné cette période”, a expliqué la maison d’édition Flammarion dans la présentation de cet ouvrage.
Dire sa vérité. Voilà l’objectif de l’ancienne directrice exécutive de l’académie de formation de l’OMS. “Je veux révéler des instants de notre histoire commune, l’envers du décor, les pièces manquantes du puzzle, celles détenues par la responsable politique que j’étais.”, a révélé l’épouse d’Yves Lévy, reprise par l’éditeur. En prenant sa plume, la prédécesseure d’Olivier Véran espère que “ce journal pourra éclairer le récit national, avec ses succès et ses échecs, et aider à un retour d’expérience collectif”. Des confidences qui risquent de faire trembler le palais de l’Élysée.
Agnès Buzyn : sa mise en examen annulée
Alors que la pandémie de Covid-19 explosait aux quatre coins de l’Hexagone, Agnès Buzyn a été désignée comme candidate de la majorité présidentielle à la mairie de Paris, le 16 février 2020. Dès lors, la médecin de formation a dû quitter ses fonctions de ministre de la Santé. Quelques mois plus tard, elle a été mise en raison de sa gestion de la crise sanitaire par la Cour de justice de la République.
L’ex-locataire de la rue de Ségur a été pointée du doigt pour le manque de masques et de tests mais aussi pour la pénurie de lits dans les hôpitaux français, nécessaire en cette période de pandémie. De son côté, l’ex-belle-fille de Simone Veil s’est toujours défendue d’avoir pris très tôt en compte la gravité du coronavirus détecté à Wuhan (Chine) en décembre 2019. “On m’a fait passer pour une idiote qui n’a rien vu, alors que c’est l’inverse.”, a-t-elle révélé dans son journal bord, repris par Le Monde en octobre 2022. Et d’ajouter : “Non seulement j’avais vu mais prévenu. J’ai été, de très loin en Europe, la ministre la plus alerte. Mais tout le monde s’en foutait. Les gens m’expliquaient que ce virus était une ‘grippette’ et que je perdais mes nerfs”. En janvier 2023, la Cour de Cassation a annulé cette mise en examen pour placer Agnès Buzyn sous statut de témoin assisté dans une enquête sur une « abstention volontaire de combattre un sinistre ».
Crédits photos : Stephane Lemouton / Bestimage
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