Porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, Olivier Véran était interrogé lundi 28 août à l’antenne de BFMTV sur la hausse du coût des fournitures scolaires pour cette rentrée.

La méthode est classique parmi la classe politique : parler de son exemple personnel pour se montrer proches des préoccupations des Français. Et, avec la fin du mois d’août et de l’été, beaucoup de Français se préoccupent de la rentrée scolaire, et des fournitures dont le prix a augmenté de 11% en une année. « Moi je suis père de famille, j’ai deux enfants. J’ai une petite fille qui va rentrer en CM2 et un garçon qui va rentrer en 4e », a donc logiquement rappelé Olivier Véran, interrogé sur ce sujet lundi 28 août à l’antenne de BFMTV.

Le porte-parole du gouvernement et ministre délégué chargé du Renouveau démocratique s’est même laissé aller à une petite confidence personnelle. « C’est la période, je fais plutôt partie des retardataires, où l’on va faire les courses… », a-t-il précisé à la journaliste Apolline de Malherbe. Les cartables des enfants du ministre ne seraient donc pas prêts. Et ce ne sont pas les seuls. « Je ne vous blamerai pas pour cela », lui a garanti Apolline de Malherbe, également mère de famille.

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Gratuité de l’école : « On peut travailler sur ces questions-là »

Que les parents s’y prennent tôt ou tard, les fournitures scolaires coûteront plus cher cette année. « On va faire les courses avec une liste énorme. Je n’en veux pas du tout aux enseignants, c’est normal, ils ont besoin d’avoir du matériel », a continué Olivier Véran au micro de BFMTV. « Mais vous allez vous battre pour le cahier à spirales petits carreaux 230 pages. Et vous allez voir que, selon l’endroit où vous faites vos courses, même si la grande distribution fait des efforts pour que ce soit accessible, parfois c’est galère. À la fin des fins, vous avez un poids du cartable qui est absolument énorme pour les petits. »

Une explication ne répond alors pas au sujet pointé à plusieurs reprises par la journaliste Apolline de Malherbe : « L’école n’est pas gratuite pour tout le monde ». Un constat de fait qui vient contredire la loi française. « On peut travailler sur ces questions-là », finit alors par promettre Olivier Véran. « Peut-être pour que ce soit beaucoup plus simple et davantage harmonisé, et que du coup cela coût moins cher pour les familles. »

Crédits photos : Capture d’écran BFMTV

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