Ce mercredi 23 août, Nicolas Sarkozy était l’invité de Gilles Bouleau dans le JT de TF1 pour présenter son nouveau livre, Le temps des combats. L’ancien président en a profité pour pointer du doigt le rôle des médias dans les violences entre civils et policiers.

On ne peut pas dire que l’échange se soit déroulé dans la joie et la bonne humeur. Ce mercredi, Nicolas Sarkozy était reçu sur le plateau du 20h de TF1 pour présenter son nouveau livre, Le temps des combats, aux éditions Fayard. Évidemment, l’interview était aussi l’occasion d’échanger avec l’ancien président sur les grands thèmes d’actualité. Et au moment d’aborder les violences qui secouent le pays, Nicolas Sarkozy s’est d’abord défendu d’avoir baissé le nombre de policiers et de gendarmes durant son quinquennat. "Il fallait réduire les dépenses de l’État", justifie l’ancien chef de l’Etat avant d’ajouter : "la sécurité n’est pas une question d’effectifs, c’est une question d’autorité". Puis l’époux de Carla Bruni a rapidement pointé du doigt le rôle des médias, estimant que ces derniers avaient une influence problématique sur la perception des violences commises.

"Vous faites, vous, beaucoup plus de mal à l’autorité lorsqu’à longueur d’émission, on met sur le même plan la supposée violence policière et celle des casseurs", lance Nicolas Sarkozy à Gilles Bouleau, à travers lequel il vise l’ensemble de la profession. "Ce n’est pas notre cas !", répond le journaliste en défense. Et l’ancien président d’amorcer une offensive un peu plus carabinée : "Bien sûr, c’est jamais le cas de celui à qui on parle ! Lavez-vous les mains… Je ne vous ai pas mis en cause ! Parler de violences policières est un vocabulaire faux. S’il y a une bavure, il faut la sanctionner, mais il est normal que la police utilise la force lorsqu’elle est attaquée !"

Source: Lire L’Article Complet