Comme le rapporte Ouest-France, le 18 août, les circonstances du crash de l’avion piloté par Gérard Leclerc seront déterminées non pas grâce à la boîte noire de l’appareil, inexistante, mais probablement grâce aux appareils high-tech du journaliste.

Le 15 août dernier, Gérard Leclerc a perdu la vie, tout comme les deux passagères qu’il transportait à bord de l’avion de tourisme Robin DR-400 qu’il pilotait. Depuis, les autopsies des trois corps ont été réalisées, vendredi 18 août, et les causes de l’accident restent toujours à déterminer. Et ce n’est pas une mince affaire puisque l’appareil ne possédait pas de boîte noire. Dans les colonnes de Ouest-France, Marie-Céline Loubaresse, vice-procureure de Saint-Nazaire, a expliqué que ce système, « fait pour résister aux chocs et aux profondeurs, coûte extrêmement cher ».

De plus, « la réglementation ne l’impose pas » sur les avions d’aéro-clubs, comme celui au sein duquel Gérard Leclerc était. Mais afin de comprendre ce qui a pu se passer et provoquer le crash, le Bureau d’enquêtes et d’analyses va examiner l’épave qui a été repêchée. La source de nos confrères a précisé que le fameux « BEA va pouvoir s’appuyer sur les infos radar et peut-être sur l’iPad ou le téléphone du pilote« . Toutefois, il faudra s’armer d’un peu de patience, car l’enquête risque de prendre « deux ans », comme l’a suggéré un connaisseur de l’aviation civile. La carcasse de l’appareil est « forcément très abîmée » puisqu’il s’agit d’un Robin DR-400, « fait en bois et en toile », mais « il est possible d’y trouver des informations ».

« Un choc à très grande vitesse en piqué »

Pour l’heure, « les premières constatations tendent néanmoins à confirmer un choc à très grande vitesse en piqué », comme l’a déclaré la vice-procureure. Le 16 août, Le Point indiquait que lors des dernières secondes du vol, « un virage inexpliqué à 90° à droite vers le nord » a été enregistré. Rappelons que l’appareil piloté par le journaliste Gérard Leclerc avait décollé à Loudun, dans la Vienne, à 11 h 07, dans le but d’atteindre La Baule, via l’aérodrome d’Escoublac. Le trajet aérien d’une heure se sera finalement interrompu à 11 h 42, lorsque l’avion a disparu des radars. Michèle Monory, la fille de l’ancien ministre Monory, ainsi que son amie Danielle, vivant à Séville, ont également péri durant l’accident.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE

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