Le 8 juillet dernier, Emile est aperçu pour la dernière fois sur la place du village du Haut-Vernet, non loin d’une fontaine. C’est à cet endroit précis que les chiens des enquêteurs perdent sa trace lors des recherches, rapporte La Dépêche.
C’était il y a plus d’un mois. Le 8 juillet dernier, Émile disparaît. Âgé de seulement 2 ans et demi, il échappe à la surveillance de ses grands-parents chez qui il passe l’après-midi dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Depuis les recherches se multiplient, une enquête a été ouverte, mais le petit garçon reste introuvable. La dernière fois qu’il est aperçu, c’est par deux habitants aux alentours de 17 heures 15 sur la place du village, non loin d’une fontaine, à seulement une soixantaine de mètres de la maison familiale. Rien d’étonnant pour eux puisqu’ils sont habitués à voir « gosses du hameau jouer seuls dans les ruelles où la circulation est quasi inexistante », rapporte Paris Match, le 20 juillet dernier.
Face aux interrogations, l’un d’eux insiste dans les colonnes du Parisien : « Je sais ce que j’ai vu ». C’est également au niveau de ce point d’eau que les trois Saint-Hubert de la gendarmerie nationale s’arrêtent net lorsqu’ils suivent l’odeur d’Émile, dans les heures qui ont suivi sa disparition, rapporte La Dépêche. Ces chiens sont pourtant réputés pour avoir « plus de qualité olfactive » que les bergers allemands ou malinois, précise le major Bruno Mourier, chef de la brigade cynophile de la gendarmerie du Gard et référent national pistage Saint-Hubert, à BFMTV.
Emile, un petit garçon « débrouillard » qui connaît bien le hameau
En bord de route, la fontaine se trouve tout près d’une rue en pente qui mène au cœur du hameau, où se situe la petite église Saint-Martin du Haut-Vernet. Les lieux, le petit garçon les connaît bien et a même pour habitude de les arpenter. Une source proche explique à Paris Match qu’Émile est un « bon marcheur », « débrouillard », qu’il aime « poursuivre les papillons », et se « promener autour des habitations du petit bourg isolé ».
Un gendarme raconte au Parisien : « La veille au soir de la disparition, le gamin est allé avec ses parents jusqu’au niveau du cimetière, de l’autre côté, en bas à droite du village. Il a l’habitude d’aller au-delà des 250 mètres du domicile, il connaît le coin ». Au fil des jours, les hypothèses se multiplient et aucune n’est écartée, mais comme le maire du Village François Balique, certains pensent qu’ « Émile n’est plus sur le territoire de la commune » et qu’il « a été déplacé ».
Crédits photos : Capture écran TF1
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