Mardi 8 août, Paris Match a interrogé une cliente d’un bistrot du Haut-Vernet qui a expliqué que plusieurs habitants du village ne comprennent pas l’attitude de la grand-mère du petit Émile, disparu depuis un mois déjà.
Un mois. C’est la période qui s’est écoulée depuis que la disparition du petit Émile, 2 ans et demi, a été signalée, alors qu’il profitait de la résidence secondaire de ses grands-parents au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Dès lors, l’enquête semble faire du sur-place et aucune piste ne semble se démarquer. Nos confrères de Paris Match se sont rendus à l’endroit où le garçonnet a été vu pour la dernière fois, mardi 8 août, en prenant le pouls auprès des habitants du village, marqués par cette affaire.
L’occasion aussi d’avoir un éclairage sur la famille d’Émile, qui ne semble pas vouloir s’exprimer, malgré l’intérêt de nombreux Français sur cette affaire. Anne, la grand-mère du garçonnet, surprend notamment certains habitants du hameau du Haut-Vernet parce qu’elle a repris ses habitudes estivales, presque comme si de rien n’était. Une femme présentée comme s’appelant Éliane a donné son avis, cash, alors qu’elle se trouvait à la terrasse d’un bistrot : « Aujourd’hui, les gens ne comprennent pas que la grand-mère aille faire son marché, qu’on la voie à la piscine. C’est ce que disent les gens… Si moi, je perdais mon petit-fils et qu’on interrompait les recherches [cela a été décidé du 13 au 25 juillet dernier, NDLR], j’aurais été dans tous mes états, j’aurais utilisé les journalistes ! »
Une famille qui se veut la plus discrète possible
Un autre résident du village a volé au secours des proches d’Émile, en estimant simplement qu’ils « ne veulent pas que l’enquête soit polluée ». « On leur reproche de ne pas s’agiter ? Les enquêteurs et le préfet leur ont conseillé de ne pas parler à la presse. Ils ne veulent pas entraver le cours des investigations », a-t-il lancé pour défendre la famille du garçonnet, et son choix de se tenir en retrait de toute médiatisation. De plus, dans les colonnes du Parisien ce mercredi 9 août, un habitant du Haut-Vernet a quant à lui expliqué que le petit groupe se déplace désormais en voiture, alors que, a-t-il dit, « les autres années, tu les voyais en vélo ».
Article écrit avec la collaboration de 6Medias
Crédits photos : Capture écran TF1
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