Ancien porte-parole du gouvernement et ex-ministre délégué chargé des Comptes publics, Gabriel Attal est devenu ministre de l’Éducation Nationale le 20 juillet dernier. Peu avant sa prise de pouvoir, son prédécesseur, Pap Ndiaye, lui a glissé quelques mots, a rapporté Le Parisien, ce 5 août.

Gabriel Attal est devenu ministre de l’Éducation nationale le 20 juillet dernier, à la suite du dernier remaniement. Celui qui est connu comme le benjamin du gouvernement a quitté son poste de ministre délégué chargé des Comptes publicsen vue de prendre le relais de Pap Ndiaye, débarqué du gouvernement après un an d’exercice. Lors de la passation de pouvoirs, ce dernier a glissé à Gabriel Attal : “N’hésite jamais, si tu as la moindre question, le moindre doute, à m’appeler”, a rapporté Le Parisien dans un article paru en kiosque ce 5 août.

Présent au sein du gouvernement depuis le premier quinquennat du président Emmanuel Macron, Gabriel Attal a exercé la fonction de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation de 2018 à 2020, alors que la charge du ministère avait été confiée à Jean-Michel Blanquer. L’ancien porte-parole du gouvernement a ensuite été nommé ministre délégué chargé des Comptes publics en 2022.

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Une nomination historique

L’ascension de Gabriel Attal perdure. En effet, l’homme politique, âgé de 34 ans, est devenu le plus jeune ministre de l’Éducation nationale nommé au cours de la Vᵉ République. Réputé tenace et ambitieux, l’ancien député des Hauts-de-seine doit s’atteler à la tâche et prendre en charge de lourds dossiers, tels que la crise liée au recrutement des enseignants, la révision de l’organisation du bac, ou encore la lutte contre le harcèlement scolaire, un sujet prioritaire pour la Première ministre Élisabeth Borne, a rappelé franceinfo.

Au sujet de ses nouvelles fonctions, Gabriel Attal a déclaré au Parisien : “Ma vision va continuer à s’affiner au fil des mois, à mesure de mes échanges avec la communauté éducative.” Il a ensuite ajouté : “Mais je crois que le réinvestissement dans les fondamentaux est absolument majeur, comme le respect de l’autorité, des savoirs et le développement de l’esprit critique.” La prochaine rentrée scolaire sera l’occasion pour le ministre de l’Éducation nationale de prendre la mesure de ses nouvelles responsabilités. “Il va devoir se construire une légitimité”, a confié à nos confrères du Parisien l’un des membres de La République en Marche.

Article écrit en collaboration avec 6Medias

Crédits photos : Valentina Claret / Panoramic / Bestimage

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Une prise de parole saluée par certains, mais jugée suspecte par d’autres. En cause : le timing interprété comme une diversion. « Si cet entretien avait été réalisé à un autre moment, je vous aurais fait les mêmes réponses », jure celui qui a défendu le mariage pour tous et se montre favorable à la GPA. Il dit aussi être resté discret pour « préserver (son) conjoint« .

C’est dans « Têtu », en pleine tempête provoquée par la réforme des retraites, qu’Olivier Dussopt a fait son coming-out médiatique. « Je peux vous assurer que dans les insultes que je reçois depuis quelques semaines, nombreuses sont les remarques homophobes« , déplore l’ex-membre du PS.

Gabriel Attal a d’abord vu Juan Branco, son ex-camarade de classe, outer sa relation avec Stéphane Séjourné, avant d’en parler publiquement. « Pour ce qui est de l’homosexualité, j’ai toujours considéré qu’on pouvait l’assumer sans la revendiquer », explique-t-il à Closer en 2018.

Des années plus tôt, c’est Bertrand Delanoë qui a marqué les esprits. Alors qu’il vise la mairie de Paris, le socialiste ose révéler son homosexualité dans l’émission Zone interdite, en novembre 1998.

Un « devoir de solidarité envers les homos« , estime-t-il, un an avant que le Pacs ne soit voté. « J’aimerais que le citoyen s’en foute« , conclut alors celui qui devient le premier homme politique d’envergure à en parler publiquement.

C’est dans « La Mauvaise Vie », un roman autobiographique qui a beaucoup fait parler en 2009, que Frédéric Mitterrand fait son coming-out.

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