Sans l’amour et le réconfort de Zaman, la comédienne ne se serait sans doute jamais remise d’une telle épreuve…
Populaire, drôle, solaire…, les adjectifs pour décrire Charlotte de Turckheim ne manquent pas ! Le public raffole de ses apparitions pétillantes à la télé comme sur grand écran, en tant que comédienne ou réalisatrice de films à succès – tel Mince alors ! –, ou bien encore sur RTL dans Les Grosses Têtes, où elle officie ponctuellement.
Son humour franc, son côté aristocrate rebelle et son sourire attachant séduisent tout le monde, à l’instar de Coluche lui-même qui, dès 1981, lui donna sa chance en lui proposant son premier rôle au cinéma dans Le Maître d’école. Depuis, l’actrice n’a cessé d’enchaîner les comédies, se forgeant au fil des années une image tout en drôlerie, bonne humeur et bienveillance. Et c’est bien pour cela que Charlotte de Turckheim a décidé de participer à l’émission Les Traîtres sur M6.
À 68 ans, elle a désiré jouer un personnage inédit ! Une opportunité en or que de devoir mentir, comploter et éliminer d’autres candidats, désignés comme « Loyaux »… Bref, un rôle de composition à l’opposé de ce qu’elle est dans la vie !
Malheureusement, cette aventure qui semblait si excitante au départ a vite tourné au drame. Entourée de dix-huit autres candidats célèbres, tous enfermés dans un château du Cantal, et avec seulement deux autres amis « Traîtres », la comédienne s’est vite rendu compte que ce jeu à rebondissements psychologiques (inspiré du jeu de société Les Loups-garous de Thiercelieux) était des plus éprouvants !
Dans un entretien à Télé Star, Charlotte de Turckheim a reconnu être sortie de l’émission « atteinte » à cause des stratégies et des manipulations de la part des autres candidats. « Au début, j’ai été amusée, puis j’ai été atterrée. La bêtise, la méchanceté, l’orgueil de Vincent Cespedes et d’Andy [la youtubeuse Andy Raconte, ndlr] sont sans limite », a-t-elle ainsi lâché sans langue de bois… Avant d’ajouter, très remontée : « Le pouvoir de manipulation est extraordinaire et effrayant. Ce jeu a été l’occasion de vérifier que l’homme est bien un loup pour l’homme. Et ça fout les jetons. »
Résultat ? « Mon mari m’a récupérée en miettes. Je n’ai jamais chialé comme ça. J’étais en bout de piste, c’était pathétique. » Principal responsable désigné de ce mal-être : le philosophe Vincent Cespedes, qui en a d’ailleurs pris pour son grade au cours de cette interview ! « Il jouait au mâle alpha et nous expliquait comment on devait jouer. Il était persuadé d’être un fin limier, mais quand je vois son arrogance… C’était plus ridicule que payant comme stratégie », a-t-elle balancé, toujours aussi énervée qu’à l’issue du tournage qui a pourtant eu lieu au printemps !
Terrible
Heureusement, Charlotte de Turckheim a, comme elle le souligne, pu recevoir dès la fin de cette terrible épreuve l’appui et le réconfort de son troisième mari, Zaman Hachemi, un Afghan qu’elle a épousé en 2012, à Eygalières. Là même où, au pied des Alpilles, le couple réside dans le mas Notre Dame, transformé en partie en maison d’hôtes. Un réconfort que cette maman a aussi pu obtenir de ses trois filles, dont l’aînée, Julia Piaton s’est notamment fait remarquer au cinéma dans Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?. Et du coup, on se le demande bien : mais qu’est-ce qu’on a fait à Charlotte de Turckheim ?
Margaux VABOIS
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