David Boéri est l’un des jokers de l’été de France 3. Le journaliste y présente les JT de 13h et de 20h, le week-end, en lieu et place de Catherine Matausch. Entretien.

Gala.fr se met à l’heure d’été ! Avec des vacances scolaires estivales, on vous embarque à travers les tubes de l’été, les entretiens ensoleillés, les bons conseils pour la plage, mais on vous parle également de télévision. Comme chaque été, les chaînes proposent à leurs téléspectateurs des animateurs ‘jokers’ pour les journaux télévisés. Ainsi, David Boéri à la présentation, sur France 3, du 12/13 et 19/20 week-end. Le journaliste a accepté de nous accorder une interview pour nous en parler.

Gala.fr : Comment abordez-vous ces journaux de l’été ?
David Boéri
: Plutôt sereinement, j’ai plutôt l’habitude d’être joker l’été. (Il rit)

Gala.fr : Être joker l’été n’est pas un peu ingrat pour ce qui est des vacances en famille ?
David Boéri : Disons que jusqu’à maintenant, j’ai assez facilement pu me libérer l’été. J’avais l’habitude de prendre mes vacances en décalé, mais cette année, je partirai tout de même quelques semaines pendant l’été.

Gala.fr : La passion pour l’information, elle remonte à l’enfance ?
David Boéri
: J’ai toujours voulu être journaliste, depuis tout petit. J’ai grandi entouré de journalistes. Mon parrain était Yann de L’Écotais, le directeur de la rédaction de L’Express.

Gala.fr : Avant la télé, vous avez fait de la radio…
David Boéri
: Et j’ai même fait de la radio avant l’école de journalisme. J’ai fait mes débuts sur France Inter en 1994 où je faisais des reportages. Cette expérience m’a confirmé que j’aimais l’info et les reportages.

« Mon entourage ne comprenait pas comment on pouvait s’intéresser à l’économie »

Gala.fr : Avec une grosse appétence pour l’économie !
David Boéri
: Toujours, oui ! D’ailleurs, mon entourage ne comprenait pas comment on pouvait s’intéresser à l’économie à l’époque, car ce n’était pas très couru, mais ça a changé depuis avec les différentes crises. Aujourd’hui, on parle d’économie au quotidien, ce qui n’était pas le cas il y a 30 ans.

Gala.fr : Plus de 20 ans d’information. Avez-vous remarqué une différence ou une évolution du traitement de l’information ? L’explosion du traitement de l’économie semble une première piste.
David Boéri : À la télé, c’est surtout la forme qui a changé. Il y a les chroniques avec une grande tablette tactile qui sont arrivées à la fin des années 2000, par exemple. Quand je suis arrivé à France 3 en 2011, j’ai pu mettre en place les chroniques économiques par exemple. L’économie peut être compliqué, les infographies permettent de l’expliquer et de la décrypter.

Gala.fr : Y’a-t-il un moment ou une actualité lors de l’un JT que vous n’oublierez jamais ?
David Boéri
: La crise économique de 2008. À l’époque, j’étais adjoint au service économie de France 2. C’était inédit et hallucinant une telle crise.

Gala.fr : Vous présentez les informations, une fois que les vacances arrivent, vous parvenez à décrocher et ne plus vous tenir au courant de l’actualité ?
David Boéri : Oui ! J’ai du mal, mais j’y arrive presque. J’avoue que j’ai du mal à enlever toutes les notifications… Mais je ne lis pas systématiquement tous les journaux pendant mes vacances.

Gala.fr : Cela fait 20 ans que vous êtes un visage de France Télévisions. C’est une famille dans laquelle vous êtes bien et que vous ne souhaitez pas quitter ?
David Boéri : Je ne me vois pas partir de France Télévisions, j’y fais ce que j’aime : du décryptage de l’actualité, notamment économique

Gala.fr : Devenir titulaire au JT, ça vous tenterait ?
David Boéri : Pourquoi pas. Ça ne m’a pas été proposé, mais ça dépendrait pour faire quoi, quand et comment.

David Boéri - La biographie de David Boéri avec Gala.fr

Crédits photos : Capture écran : France 3

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