Le petit Émile S. n’a plus donné aucun signe de vie depuis vingt-deux jours. Ce samedi 29 juillet, le général François Daoust a évoqué une terrible hypothèse des gendarmes lors d’un entretien accordé au Figaro.
Vingt-deux jours se sont écoulés depuis la disparition du petit Émile S. Le 8 juillet dernier, l’enfant âgé de 2 ans et demi s’est évanoui dans la nature, alors qu’il était placé sous la surveillance de ses grands-parents dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Pour tenter de retrouver le garçonnet et de faire toute la lumière sur cette affaire, des moyens considérables ont été mis en place. Le 25 juillet, par exemple, des drones et des équipes cynophiles spécialisées dans la détection de restes humains ont été mobilisés dans le secteur du domicile des grands-parents.
Qu’est-il arrivé au bout de chou ? Ce samedi 29 juillet, le général François Daoust a accordé un entretien au Figaro au cours duquel il a évoqué certaines des pistes ayant été envisagées par les gendarmes. L’une d’elles est particulièrement terrible : Émile aurait pu être victime d’un accident. « Y a-t-il eu des engins agricoles qui traversaient le Haut-Vernet au moment de la disparition ? » s’est interrogé l’ex-directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN). Il a jugé que l’enfant aurait très bien pu « être tué par un tracteur ou une moissonneuse-batteuse sans que le conducteur s’en aperçoive ». Il a ensuite argué qu’il « arriv[ait] que des petits animaux soient avalés par ces engins« .
Jacques Dallest : « Cette affaire pourrait devenir un cold case »
Le 26 juillet dernier, l’ancien procureur à la retraite Jacques Dallest avait estimé auprès de Var-Matin que « cette affaire pourrait devenir un cold case ». Dans le même contexte, le magistrat honoraire de 67 ans avait confié que « le pôle de Nanterre [était] amené à traiter des affaires qui n’ont pas été élucidées et dont les faits se sont produits dix-huit mois auparavant« .
Pour étayer son raisonnement, celui qui a écrit un livre sur les homicides avait ensuite fait référence aux nombreuses affaires similaires jamais résolues. Parmi elles figurent celles d’Estelle Mouzin, qui a disparu le 9 janvier 2003 à Guermantes (Seine-et-Marne) en rentrant de l’école et de Marion Wagon. Cette dernière n’a plus donné aucun signe de vie depuis sa disparition le 14 novembre 1996, dans la commune d’Agen (Lot-et-Garonne).
Article écrit en collaboration avec 6Medias
Crédits photos : Capture d’écran TF1
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