Angiome, mélasma, cicatrices, couperose, boutons… Ces imperfections vous dépriment ? Ce n’est plus une fatalité. Découvrez les meilleures techniques de pro et les bons produits pour les dissimuler.
Pour cacher toutes les marques inesthétiques sur notre visage, les maquillages correcteurs ont fait des progrès inouïs ces derniers temps. Les textures et les pigments nouvelles générations s’appliquent rapidement, dissimulent efficacement tout en respectant la sensibilité de la peau.
Mode d’emploi pas à pas.
Je choisis la correction : locale ou globale
Je visualise mon visage en le divisant en quatre parties. Si la zone à corriger entre dans un seul quart (melasma ou cicatrices par exemple) je peux faire une correction locale. Si non, j’effectuerai une correction globale c’est à dire que je maquillerai tout mon visage.
Je choisis ma texture
- L’émulsion (huile dans eau) très fluide, convient aux peaux normales et déshydratées. Mais ne craignons rien elles ont beau être transparentes la correction est parfaite grâce à leur richesse en pigments spécifiques.
- Les textures crémeuses (eau dans huile) sont destinées aux peaux sèches, souffrant d’atopie, de psoriasis, d’eczéma, d’hyper kératose. Les agents émollients apportent le confort sans rien retirer à la couvrance.
- Les poudres avec leurs pigments minéraux non desséchants mais hydratants et séborégulateurs sont parfaites pour les peaux grasses, les cicatrices d’acné.
Je choisis ma couleur
Pour une correction générale : afin de trouver teinte idéale de mon fond de teint correcteur, je fais un test sur l’ovale du visage, en lissant cette touche d’essai vers le menton puis vers le cou : le fond de teint doit être ton sur ton avec la peau.
Pour une correction locale le choix de la teinte se fait à cheval entre la peau saine et lésée.
Je veux cacher un bouton
Je ne tapote surtout pas dessus avec le correcteur : cela épaissirait son relief.
J’utilise un stick, dont je prends un peu de matière avec un coton tige beige clair ou doré. Je trace une croix sur mon bouton et je fonds les contours tout autour. Puis je reviens déposer un peu de pigment sur le bouton en lissant soigneusement pour éviter l’épaisseur.
J’ai une rougeur localisée
Je dépose le correcteur couleur peau sur le centre de la rougeur puis, avec une éponge, je décris une spirale en l’élargissant puis en étirant vers l’extérieur jusqu’à la limite de la tache rouge. Puis je lisse au pinceau ou à l’éponge pour éviter les démarcations.
J’ai une rougeur diffuse
Je ne me sers surtout pas de mes doigts qui feraient monter la température locale de ma peau donc accentueraient l’intensité de la rougeur. Je choisis un fluide ou un compact- crème suivant le besoin de ma peau et l’intensité de ma rougeur.
La couleur doit être le plus près possible de ma carnation et suffisamment riche en pigments dorés et réchauffer le teint (on oublie le vert, longtemps utilisé, qui grise la peau). Je l’applique en lissant au pinceau, en étirant au maximum de l’intérieur vers l’extérieur.
J’ai une tache brune
Je fais une correction locale en choisissant la bonne couleur : je choisis une teinte intermédiaire entre ma peau lésée et ma peau saine, suffisamment pigmentée pour corriger et couvrir la lésion quelque soit sa couleur. Attention : la teinte doit se fondre dans la peau saine sans faire de démarcation.
Je choisis la texture. Si l’imperfection est très intense le bon choix sera évidemment d’opter pour un compact-crème.
Le bon geste : je ne suis jamais la forme de ce que je veux corriger. Au pinceau ou à l’éponge je passe le correcteur à cheval sur la lésion et la peau saine. Je fonds les contours vers l’extérieur, et ensuite, à l’éponge, je ramène le correcteur vers le centre de la tache en tapotant avec une éponge biseautée.
J’ai plusieurs taches ou de la couperose
Je réalise une correction globale : je choisis la teinte du correcteur comme pour un fond de teint classique, au niveau de l’ovale du visage. Il faut une couleur ton sur ton, jamais trop orange ou trop rosé. J’étire en lissant à l’éponge de l’intérieur vers l’extérieur, puis en remontant vers le front d’un coté du visage et en redescendant de l’autre pour finir en lissant vers le cou. Si des imperfections subsistent je tapote juste dessus à l’éponge.
J’ai une cicatrice locale
J’adopte la technique de « la perpendiculaire ». Je choisis la bonne teinte, intermédiaire entre cicatrice et peau. Si la cicatrice est horizontale je fais au pinceau des hachures verticales, je fonds le pourtour au pinceau ou à l’éponge puis je reviens sur la cicatrice pour lisser sans faire épaisseur.
Si la cicatrice est de forme anarchique, même technique en hachurant toujours la perpendiculaire de ses contours. Si elle est ronde, je forme une étoile avant de fondre le correcteur vers les extérieurs.
Le cas particulier des cicatrices en relief ou en creux
Ce sont elles les plus difficiles à camoufler. Il faut jouer avec les contrastes en gardant à l’esprit que le sombre atténue les reliefs et que le clair augmente les volumes.
Pour une cicatrice en creux j’applique mon fond de teint habituel puis je passe un pinceau correcteur beige à l’intérieur de la cicatrice et je tapote pour estomper. Pour une cicatrice en relief j’applique au pinceau, après mon fond de teint habituel, une crème de teint compact de couleur plus foncée au fini mat. Je termine avec un nuage de poudre translucide.
Comment camoufler un vitiligo ?
Je recolore les taches blanches. Si elles sont très localisées je me maquille avec mon fond de teint habituel puis je prends un crayon à sourcil blond et je colore les zones dépigmentées en étalant bien du bout de mon index. Puis je fixe mon maquillage par une pulvérisation de poudre translucide à 20 cm du visage. Elle va sécher et fixer le maquillage.
Si mon vitiligo est très étendu sur les mains, autour de la bouche des yeux, j’utilise un autobronzant. J’en prélève un peu sur un pinceau en partant de la zone la plus pigmentée et je l’étale vers la zone la moins pigmentée. Je passe ensuite un petit coton tige pour enlever le surplus éventuel d’autobronzant sur la zone pigmentée.
Le bon rythme : une application par jour jusqu’à ce que la teinte de ma peau hypopigmentée soir « raccord » avec le reste du visage. À ce stade je passe à une application d’autobronzant tous les 3 à 4 jours.
Merci à Carine Larchet, expert en dermo-cosmétiques et maquillage correcteur Laboratoire La Roche Posay, et à Célia Guevara conseillère dermo-cosmétique à la station thermale Avène.
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